"Pimpette Blues"....Juillet 2013, agla...

Lisa Ekdahl

Tant de gens vivent une si longue vie sans un seul Jour
Leurs regards trébuchent sur leurs mensonges
A la recherche d'une dernière petite combine!
Des gens bien  mauvais pour ma santé...

Quelques buveurs gisent avachis devant une bière ultime
Et dehors, l'averse pilonne le trottoir
La soirée molle traîne les pieds...

Ouste les  ronrons mous des amateurs de poésie
La musique tiède de  ça plait quand ça chiale...
Je cherche une parole juste, vraie, vécue.
J'aime ce qui ne dure pas toujours
Qui terrasse les bonnes manières

Poésie de notre temps:
Transcrire à bout portant les crépitements modernes
Arrière les plan-plan
Aucune poudre rare de perlimpimpin
D'invitation aux chuchotis
De saupoudrage de peut-être

Juste me faire mon cinéma
Souvent au lit en décomptant les jours
Serrant mon oreiller orphelin
Moi toute nue la nuit,c'est indémodable
Ou en froufrous hauts de gamme
Des rires en pluie
Un pleur sur une vieille page oubliée
Et le poème décolle en apesanteur...

Petit Pimpette Blues de Juillet...
Y en a un peu plus...
Je vous l'mets quand même?

Comments

[agla]

T'es trop bon, je peux pas jouer sur une piste de même catégorie...

agla du bisou gentil

[jb]

Le soleil

C’était mon copain

Je l’ai connu bien avant toi

Quand je suis né il était là

Avec tous ses bras à câlins



On a tué le temps ensemble

De l’école jusqu’à l’usine

J’étais lézard lui vitamine

Son feu et mon ombre allaient l’amble



Mais vlan !



Voilà que ce matin

Quand s’estompait au baldaquin

La grande cape de la nuit

Je l’ai surpris captieux rôdeur

Il transperçait ma jalousie

Pour venir jouer sur ton cœur.

[jb]

Des bouches polyphones

Où des langues tournent sept fois

Des phrases cretonnes

Blabla à falbalas

En syntaxe où recoudre

De fil blanc des mots croisés

Des rimes à absoudre

Des assonances déchirées

De baroques charades

Où la prose perd ses vers

Poèmes marmelades

A la petite cuiller

Chansons sans clameur

Qui ne glacent que le papier

De métaphores crève-cœur

Toute harmonique à contre-pied



La poésie dans la fouille

Et un mouchoir par dessus

En poétant plus haut que son cul

Le carrosse se fait citrouille

Pour remonter la descente

De l’enfer au paradis

Et révéler l’évanescente

Sténographie du pur esprit.

[Aglamiettes]

Quelqu'un a pris au pied de la lettre la dernière phrase et demande un petit supplément....quel bonheur quand les potes réagissent...