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VITDITS ET AGLAMIETTES
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Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

24 mai 2013

Hervé Baudouy...'Passion sans freins'...première partie



IMG_1485Première partie.



Certains honorent le five o'clock. Moi, j'honore le five o’scotch. Chacun ses goûts.
J'entamais une bouteille neuve, ce jour-là, quand la sonnette de la porte d'entrée grésilla, lamentablement.
« Faudra que je la change un ces jours », pensais-je, ainsi que je le fais depuis 5 ans.
J'ouvre. Un homme, une femme.
Je les regarde d'un œil indifférent :
— Oui?
— M. Jacques Guerland ?
— Oui. Et vous?
— Police. On peut entrer?
— Pourquoi pas? Je hausse les épaules et retourne m'asseoir.
Ils s'avancent dans le salon.
J'en ai profité pour me servir un grand double scotch qui penchait franchement vers un triple.
Je fis un geste vague vers les fauteuils. Ils se sont assis, se sont regardés.
Un silence a pris ses aises. L'homme a compris qu'il fallait dire quelque chose, que je ne les aiderais pas.
— Je suis le commissaire Baltuel, et voici le lieutenant Gerfrand.
— Ah?
Long silence à nouveau. Le lieutenant, belle fille, grande, brune, les yeux verts, s'est lancée:
— M. Guerland, savez-vous ce qu'est la récidive?
— Dans votre bouche, ça ressemble à l'Apocalypse; mais je suis sûr que vous allez me définir cela plus exactement.
— Ça veut dire qu'une personne commet le même délit, ou crime, une nouvelle fois.
— Vraiment?
— Oui.
— J'en prends bonne note. Je me coucherai donc moins ignorant ce soir.
Elle cligne des yeux, secoue ses cheveux — forts beaux au demeurant —, et reprend :
— Vous avez déjà eu affaire à la justice, n'est-ce pas?
— Erreur. C’est la justice qui a eu affaire avec moi.
— Peu importe... Votre affaire, il y a quelques années...
Long silence. Je sirote mon scotch en la regardant.
Elle fut obligée de continuer :
— Nous aimerions en parler.
— Pas moi.
— Pardon?
— J'ai dit « Pas moi ».
— Pourquoi donc?
— Affaire close, chère madame.
— Pas pour nous.
— C'est regrettable. Pour vous, bien sûr.
Long silence, à nouveau. Elle cligne des yeux à nouveau. Elle me semble devenir nerveuse.
La police qui devient nerveuse : mais où allons-nous?!
— Cette histoire... votre histoire, n'est peut-être pas finie.
— Ah?
— Non.
Long silence. Deuxième scotch.
L'homme n'avait toujours rien dit, se contentant d'écouter, d'observer, de m'observer en fait.
Elle repart bravement à l'attaque :
— J'aurais des questions à vous poser au sujet de cette histoire.
— Non.
— Comment ça, non?
— Quelle partie de non vous ne comprenez pas?
Elle rougit. Très fort. Se lève brusquement :
— Je ne vous permets pas...
Ma voix se transforme en iceberg :
— Chère madame, vous n'avez rien à me permettre ou à m'interdire. Je suis ici chez moi. À ma connaissance, je ne vous y ai pas invitée. Mais je sais aussi que la police a tous les droits — bien qu'elle ne soit qu'une marionnette, tout comme la Justice, d'ailleurs.
— Je ne...
L'homme posa sa main sur le bras de sa collègue :
— Un instant, Aline, si tu veux bien.
Il se tourna vers moi :
— Je peux vous demander, Guerland...
— Pardon? Si je vous donnais du Baltuel, qu'en penseriez-vous?
À son tour de cligner des yeux :
— Vous avez raison, M. Guerland. Puis-je vous demander pourquoi vous êtes aussi sarcastique, et pourquoi, selon vous, Police et Justice ne sont que des marionnettes.
— Allons, Commissaire, vous le savez aussi bien que moi, mais je vais sous-titrer, pour Madame.
— Mademoiselle... intervient la brune.
Je balaie l'objection d'un geste :
— Nous sommes au 21e siècle... Je suis sarcastique, car j'ai eu... « affaire», comme vous dites, à la police et à la justice. Si Madame, ou Mademoiselle, ici présente, avait vraiment étudié mon dossier, elle ne se serait peut-être pas comportée ainsi qu'elle l'a fait. Mais la police a tous les droits, n'est-ce pas?
— Je vois... Et les marionnettes?
— Simplissime. Qui vote les lois? Les députés. Donc ce qui, hier, était illégal devient légal aujourd'hui, et vice-versa. Qui fait appliquer les lois? La police et la justice. Élémentaire, mon cher Watson. La loi change, la légalité change. Et vous changez de direction, comme une girouette sous le vent. Comme une marionnette, au bout de ses fils. Ne le prenez pas personnel, surtout.
— En aucun cas.

La jeune femme repartit à la charge:
— Au sujet de votre histoire...
— Non.
— Quoi?
— J'ai dit non. Et je l'ai déjà dit.
— Vous préférez qu'on continue cette conversation en salle d'interrogatoire?
Je me suis levé, ai refermé la bouteille :
— On y va?
— Assis!, cracha-t-elle.
— Chère madame, je suis ici chez moi, et nul n'a d'ordre à me donner. À moins que vous ne m'arrêtiez, bien sûr.
Et je lui ai dédié un sourire en tranche de courge.
Le commissaire est intervenu :
— Que faisiez-vous mercredi dernier, vers 19 heures, M. Guerland?
— Et vous, Commissaire, que faisiez-vous le 13 juillet de l'an dernier?
— Mais...
— Voilà. Vous exigez de n'importe quel suspect — ou que vous jugez tel pour des raisons qui ne regardent que vous — qu'il se souvienne de tout. Mais vous, étant commissaire, vous n'avez pas besoin de vous souvenir de tout. C'est bien pratique, n'est-ce pas?
— Je vous comprends, mais il n'en reste pas moins...
— Bien sûr, la police a tous les droits. Je vous comprends aussi. Vieille rengaine. Je vous plains, quelque part.
— Pourquoi?
— Parce que je me demande comment vous arrivez à vivre. En suspectant tout le monde. SI vous avez une femme, des enfants, des amis, ça doit être l'horreur, non?
— He bien...
— Ça ne me regarde pas, Commissaire, et cela, en plus, m'est indifférent. Totalement indifférent.
— Et... pour mercredi soir?
— Téléphonez donc à l'hôpital. Vous verrez, ce sera instructif. Surtout pour madame votre collègue.
Elle était blême, poings serrés.
— Vous ne pouvez pas nous en dire plus? a repris le commissaire.
— He non! Faut quand même que quelqu'un fasse ses devoirs.
— Nous?
— Voilà.
Il se leva et reprit :
— Nous nous reverrons sans doute.
— Bof. Vous avez mon adresse. Et quelle importance?
— Pardon?
— Oui, vous êtes à côté de la plaque, mais vous ne vous en êtes pas encore rendu compte. Alors, quelle importance que vous reveniez ou non...
Ils se dirigent vers la porte.
— Une dernière chose, Madame le Lieutenant. Une question, en fait : « Ça fait vraiment jouir, le pouvoir ? ".
Le commissaire l'a poussée dehors.

*****

— Le salaud ! Le fumier! Je vais le...
— Tu ne vas rien du tout, Aline. Rien! Tu vas m'écouter. Il a raison. Nous sommes des marionnettes, Justice et Police. La loi change, nous changeons de direction, comme des marionnettes. Point final.
— Mais...
— Non. Point final. Tu es pleine d'illusions. Mais tu vas apprendre. Et tu vas comprendre. Et ça m'amène à la deuxième chose qu'il a dite: « Ça fait jouir, le pouvoir? »
— Quoi?
— Oui. Nous détenons un énorme pouvoir, même en n'étant que des marionnettes. Le pouvoir de faire peur, Aline! De déstabiliser, de poser des questions que nul n'oserait poser, hors tribunal j'entends. Alors, ça fait jouir?
— Mais... non.
— Tu es sûre? Quand tu penses que tu représentes la Loi — avec un grand « L » —, tu ne te sens pas encline à faire tout — et je dis bien tout! — pour trouver un coupable? Quitte à considérer quiconque comme un coupable potentiel?
— Je... Je ne sais pas.
 — Autre question : pourquoi ne lui as-tu pas demandé son alibi d'entrée, très vite en tout cas?
— À l'École...
— Ah! Voilà! Aline, à l'École, ils ne t’apprennent pas la réalité... Comprends-tu?
— Non...
— Il va falloir que tu apprennes à observer. Ce type, par exemple, l'as-tu observé quand il nous a ouvert ?
— Heu... Non.
— Voilà. Le regard, les gestes, l'attitude. Et la manière dont il nous a laissé mariner. Pas l'ombre d'une inquiétude, pas de questions. On avait autant d'importance qu'une cuillère à café. Il est... indifférent. Il se fout royalement de tout ce qui peut se passer autour de lui. Nous ne sommes que des ombres qui passent dans son champ de vision, et auxquelles il ne s'intéresse pas. Ce type n'est pas coupable. Je le sens, je le sais. Tu sais pourquoi?
— Non?
— Pas parce qu'il t'a tenu tête, et fort bien, même. Même pas parce qu'il a un alibi; de ça, je suis sûr. Mais parce qu'il est... en dehors... en marge. Il se fout totalement de tout ce qui se passe hors de sa maison.
— Mais alors...
— Alors? Je te suggère de ressortir son dossier, et de l'analyser; à fond. Pour comprendre sa véritable histoire. Parce que cette nouvelle affaire me pue au nez. Je la sens mal, très mal... ll y a des coïncidences qui me donnent des boutons. Nous sommes lés trop vite. Moi, je téléphone à l'hôpital. Après, on retourne le voir. Ok ?
—... Ok.

****

Les jours suivants, je vaquai à mes pseudo-occupations habituelles : vagues cours d'écriture à des jeunes gens qui rêvaient. Au moins rêvaient-ils, eux. Et c'est peut-être pour cela que j'avais accepté de les aider. Sait-on jamais? Les rêves qu'on a ratés, peut-on les transmettre à d'autres?
Sans doute voyais-je de temps en temps passer une voiture de police devant chez moi... La routine habituelle, en somme. Quelle importance? Des policiers se promenaient, mes étudiants rêvaient... Une écume de réalité sur un océan de futilité, de néant. Mais il faut bien s'occuper, n'est-ce pas? Sinon, mieux vaut se faire sauter le caisson. Simple, rapide, efficace. Problème : j'ai peur de me rater. Et de me retrouver comme une légume... Non, vraiment pas. Lâcheté? À vous de décider.
Huit jours passèrent ainsi, entre futilités sociales et five o’ scotches.
Five o’ scotch que j'honorais un soir.
19 heures. Déjà trois doubles ; je commençai à me sentir bien. La noirceur mentale commençait à se diluer dans un gris qui pouvait augurer d'un bleu nuit vers 22 heures.
19 heures, donc. La sonnette grésilla, lamentablement comme toujours. J'ouvris. Tiens! Aline Gerfrand, toujours belle, toujours brune, et toujours lieutenant de son état. Je retournai m'asseoir. Elle ferma la porte et s'avança. Manifestement mal à l'aise. Je lui montrai le fauteuil. Un minimum de politesse, que diantre!
Elle resta debout, parcourant le salon du regard, mais en m'évitant. J'ai fait un effort de sociabilité :
— Oui?
-... He bien… Je voulais vous demander de m'excuser pour l'autre soir.
Ah! Classe, quand même, la petite. Elle ne s'excusait pas, elle demandait qu'on l'excuse. Il y a des nuances de langage qui différencient les gens. Elle commençait à remonter dans mon estime.
— C’est oublié, lieutenant. Vous voulez un scotch ? C'est tout ce que j'ai.
— He bien... pourquoi pas. Mais je dois...
— Oui, le commissaire attend dehors.
— Comment savez-vous... ?
— Simple. Vous êtes venue d'abord, puis lui vient ensuite, pour ne pas vous embarrasser. Et après, on cause. Juste?
— Oui.
— Ouvrez-lui, je vais chercher des verres.

Nous avons éclusé notre premier scotch commun. En silence. Tout cela doit respecter une certaine étiquette. Puis le commissaire a entamé :
— Comment arrivez-vous à être aussi... bizarre?
— Bizarre? Non, tout simplement marginal. Totalement, sans rémission, marginal.
— C'est-à-dire?
— J'ai décidé, après l'affaire... que vous savez, que l'humanité, dans son ensemble, ne valait pas la peine qu'on s'intéresse à elle. Donc, repli dans mon bunker personnel. Désintérêt total, compact. Je me suis retiré chez moi. Je donne de vagues cours d'écriture. Ça me permet de passer le temps, en attendant 17 heures.
— Le monde extérieur ne vous atteint pas?
— Le moins possible, Commissaire. Je n'ai pas de télé, je ne lis aucun journal, je n'écoute pas la radio.
— Pourquoi?
— Ça fait huit jours qu'on ne s'est pas vus. Vous avez vérifié mon alibi. Vous avez revu mon dossier. C'est clair, non? Je ne veux plus avoir affaire avec... ces gens-là. Ne le prenez pas personnel, bien entendu.
Il a souri :
— En aucun cas.
— Parfait. La bouteille est ouverte. Vous vous servez à volonté.
— Oh! Vous avez changé, depuis huit jours!
— Disons que nous avançons, vous deux et moi, chacun à sa manière.
Il a souri. Elle eut un demi-sourire.
II reprit :
— Nous avons revu votre dossier, de A jusqu’à Z. Et... Si tu veux bien, Aline... ?
— Elle pue, cette histoire.
— Heu... Jusque-là, vous ne m'étonnez pas vraiment. Et je lui ai souri.
Elle a continué :
— Enquête bâclée, procès à la mords-moi le nœud. Un cas d'école de ce qu'il ne faut pas faire.
— Pas faire?
— Oui, reprit le commissaire. Oh! Je ne dis pas que j'aurais fait mieux. Mais, à relire le dossier, on voit des failles, des trous, des anomalies, des témoignages négligés. Et pire... Aline?
— Des témoignages tronqués, biaisés.
— Encore pire, a continué le commissaire, un procès en forme de parodie. J'ai honte à le dire, croyez-moi, mais cela m'a écœuré.
— Pourtant, vous restez dans la police.
— Oui... J'y suis depuis trente ans. Que faire d'autre? Détective privé? Même business, même si c'est plus payant.
— Et vous?, ai-je demandé à la jeune femme.
— Je ne sais pas encore. Mais on a une affaire à résoudre.
— D'accord. Si vous m'en parliez un peu?
— Vous ne savez rien?
— Rien de rien.
— Il y 9 jours, un jeune garçon, 10 ans, a été retrouvé dans le parc de Bois-Vaillant, donc à 800 mètres d’ici, inconscient, battu, les jambes brisées.
— Je vois... Comme l'autre fois.
— Et, bien sûr... Elle glissa un œil vers le commissaire, qui reprit la main :
-... Nous sommes tombés sur votre histoire, et... vous connaissez la suite.
— Oui, je connais. J'ai grimacé un sourire.
— Tout ça pour dire que, d'après les témoignages de gens dans le parc, le suspect vous ressemblait beaucoup, était habillé comme vous. ll se trouvait dans le parc entre 15 et 19 heures.
— Tiens donc!, ai-je lâché, alors que mes neurones se mettaient en branle (grâces en soient rendues au quatrième double scotch !)
— Oui, reprit le commissaire, qui lui, n'en était qu'à son deuxième. Et, dans votre dossier, il y a une similitude bizarre. Les témoins l'avaient décrit comme étant habillé comme vous, marchant comme vous, grand comme vous.
— C'est bien ça.
— Et vous n'aviez aucun alibi.
— Strictement aucun. Comme d'habitude, je devais être chez moi, à corriger des copies. J'étais enseignant à l'époque. Sans témoin, sans alibi.
— Ce qui veut donc dire...
— Que quelqu'un s'est fait passer pour moi, c'est ça?
— Oui. La question est : « Qui » Et « Pourquoi?".

Là-dessus, nous avons éclusé nos scotches, perdus dans nos réflexions. Le brouillard total en ce qui me concernait.
Le commissaire reprit :
— Hypothèse : si quelqu'un se fait passer pour vous, pour agresser un jeune garçon, et vous faire accuser, il doit bien y avoir un motif. Surtout s'il recommence!
— Et vous dites que ce nouveau crime...?
— Même schéma. Un jeune garçon, dans un parc. Un suspect qui vous ressemble, habillé comme vous, etc. Ça devient puant. Surtout avec votre alibi : ça ne peut pas être vous, cette fois-ci. Donc ça ne pouvait pas être vous la première fois.
— Ah?
— Disons que c'est mathématique, dans ma tête. Partons de là, nous verrons bien où nous arriverons.
— C'est-à-dire?
— Il va falloir remonter dans votre passé, le peigner, le revoir, en long, en large et en travers, pour voir si — et où, et quand? — quelque chose coince, dérape, nécessite d'aller y voir de plus près. Il va falloir faire de l'archéologie, je suis désolé.
— Pas de problème, je vous aiderai, si je peux.
Il a souri :
— Oh! Vous revenez dans le monde... «normal»?
Ma voix a claqué :
— Non Commissaire ! C'est qu'on ne touche pas à un enfant! Jamais! Sous aucun prétexte! Les enfants sont sans défense, vous comprenez?
— Oui. Mais vous n'avez pas d'enfants (Aline)
— C'est un choix. Je pressens des temps... difficiles. Quel monde connaitront — ou subiront — ces enfants ?
— Je comprends. J'en ai deux. Le Commissaire ne souriait pas.

A suivre…
Hervé

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Commentaires
J
Bisou ma Glaé<br /> <br /> La pure laine du pays c'est plutôt rude ce qui n'est pas le cas de RV ;-)<br /> <br /> <br /> <br /> Hervé<br /> <br /> Flotter à cheval c'est un peu surréaliste...lol<br /> <br /> <br /> <br /> Bonne journée à vous deux !
Répondre
J
Ben ! tu vois mon cher Hervé<br /> <br /> Si tu étais un québécois pur laine tu dirais, j'ai la tête enflée et non les chevilles...lol<br /> <br /> Ton accent t'a trahi...lol<br /> <br /> <br /> <br /> Je reviens te lire bientôt ;-)<br /> <br /> Bisou
Répondre
D
Agla ! file-moi la suite je ne tiens plus !!!<br /> <br /> Chapeau RV pour ce suspensssss haletant où se mêlent de savoureuses et percutantes vérités…<br /> <br /> <br /> <br /> Dan qui attend !
Répondre
A
je vais essayer(!) de poster les 4 autres parties demain à la file car c'est une très bonne histoire!<br /> <br /> Il est beau notre Samovar,non?
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