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VITDITS ET AGLAMIETTES
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Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

9 août 2016

Lettre à mon chat... Hervé Baudouy...

aglapipou

 

  

Comme vous le savez tous, il y a quelque temps, Moise a fait de l’escalade théologique.

Très haut logique, même. Sur le Mont Sinaï.

Et il faisait frette ! C’est pour ça qu’il y avait un buisson ardent : c’était l’ancêtre du chauffage central.

Et là, au coin du feu, il reçut les 10 Commandements.

Après avoir fait une copie de sauvegarde de ses tablettes, il redescendit en hors piste, ses commandements sous le bras.

Le reste, c’est de l’histoire connue.

Hé bien, les chats, je peux vous le révéler, c’est la même chose. Sauf que le chat est redescendu en Four Legs Drive.

Et il ramenait les 10 Chamandements ! Si, si !

D’ailleurs, j’ai la preuve avec moi. Les voici !

 

Les Dix Chamandements :

 

1) Tu n’adoreras qu’un seul chat : MOI !

2) Tu n'oublieras jamais mon bol et tu le garderas bien rempli.

3) Tu ne m’ignoreras jamais. Moi, je t’ignorerai quand cela me chantera.

4) Tu me seras éternellement reconnaissant du simple fait que je vis chez toi.

5) Tu dépenseras la plus grande part de ton argent en balles de laine et peluches pour moi.

6) Tu ne convoiteras point la chatte de la voisine.

7) Souviens-toi que ce sont les chiens qui ont un maître; moi j’ai du personnel.

8) N’oublie jamais que MA maison ne t’es que prêtée.

9) Tu travailleras 6 jours, et le 7e jour tu ne feras aucun ouvrage… sauf ma litière.

10) Et, par-dessus tout, tu n’oublieras jamais que tous les jours sont MES jours de repos !

Et, en maitre obéissant, J’ai collé un message dans l’entrée, à l’intention de Ceux-Qui-N’ont-Pas-de-Chats. Et ça dit :

1) Ils vivent ici. Pas vous.

2) Si vous n’aimez pas leurs poils sur vos vêtements, mettez une armure.

3) Pour vous, ce ne sont que des animaux. Pour moi, ce sont des enfants, adoptés, qui sont petits et poilus, qui marchent à quatre pattes et qui ne parlent pas comme vous.

4) Les chats sont mieux que des enfants, en fait :

Ils mangent moins. Ils ne demandent pas d’argent tout le temps, ne conduisent jamais votre voiture, ne fument pas, ne boivent pas, ne sont pas obsédés par la mode, ne coutent pas des millions de dollars pour les études.

S’ils ont des petits, on peut toujours en vendre ou en donner le résultat.

Et surtout, vous ne changez leur litière qu’une fois par jour !

 

***

 

Bien des gens, des écrivains ont écrits des livres, des romans policiers ou de science-fiction, même des poèmes *sur* les chats. Alors, pourquoi pas moi ? Mais j’ai préféré écrire un poème *à* mon chat.

 

Lettre à mon chat :

 

Salut, tronche de cake !


(Oui, je l’appelle tronche de cake. C’est quand même mieux que Syphilis, non ?)

Tu es là, enroulé sur toi-même comme une liane,

Silencieux, sur mon écran.

Tu aimes la chaleur, petite chose.

Et tu penses...

Est-ce que tu penses ?

 

Les Chiens prennent leur maître pour un dieu.

Les Chats, eux, savent qu'ils sont des dieux.

Je me demande même si les humains n'ont pas été créés

Pour subvenir aux besoins des chats...

 

J'aime ton silence,

J'aime ton calme

J'aime ta liberté.

J'aime aussi tes bonds et tes courses rapides,

Pour une raison que seul tu connais,

Et qui seule te regarde...

Même quand un vase en fait les frais...

 

J'aime quand tu fuis ; quand tu t'échappes, plutôt.

Tu sais que tu n'as rien à craindre, mais tu veux être seul.

J'aime quand tu reviens, imperturbable, souverain,

Que tu escalades le bureau d'un bond décontracté et gracieux,

Que tu piétines sans vergogne mon clavier et mes papiers...

On se fait une partie de câlins : je te gratte là où tu aimes,

Tu frottes ton nez sur mon nez ou dans mon cou (Mais pourquoi le cou ?!)...

Puis tu repars, content et princier, vers d'autres mystères...

A quoi rêves-tu, pendant ces heures où tu te prélasses sur le sofa, dans la pénombre ?

Rêves-tu ?

Médites-tu ?

 

Tu ne parles pas, et c'est très bien ainsi !

Tu me lances des regards : j'y mets ce que je veux, ce que j'imagine.

Je t'imagine rêvant de grands déserts.

Mais c'est moi qui rêve, je le sais bien.

Tu es comme un miroir tranquille, amical et serein...

Tu glisses sur les choses, les lieux, le temps...

Je peux te faire penser ce que je veux :

Tu t'en moques, mais ça me plait.

Je te parle, mais souvent c'est à moi que je parle ainsi.

Tu t'en doutes sûrement,

Mais tu es assez intelligent pour faire comme si...

 

Salut !

 

Hervé Baudouy

 

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Commentaires
S
Vaste programme ! :-)<br /> <br /> RV
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J
OUI essaie "chat".. mais pisse surtout où tu peux en contrôlant bien cette vessie que tu prends pour une lanterne..."chat" sera déjà pas si mal !<br /> <br /> <br /> <br /> Mais surtout, et pour tirer droit, ne te fais pas plus matou-hard que tu n'es... tu sais que tes griffes sont émoussées depuis trop longtemps et que t'es trop sentimental... comme tous les chats coupés ? (c'est une question)<br /> <br /> <br /> <br /> Quant au blablablabla... je te crois sur parole et m'en remets à ta maestria.<br /> <br /> <br /> <br /> Sinon, à part chat... comment chat-va ?
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J
Ne trouvez-vous pas que cette vieille chanson par Montand illustre assez bien la démentielle zoolâtrie qui s'est emparée de ce média Internet... notamment en ce qui concerne notre sujet d'étude à l'oeil fendu ci-dessus.
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J
C’est vrai que le chat inspire. Sans doute que ce grand animal domestique qu’est l’homme envie quelque part le statut de cet autre animal qui a fait de sa domestication l’idéal de la liberté intégrale sans la servitude que cette liberté impose pour être socialement viable. Il sait donc domestiquer ceux qui s’en croient propriétaires…. Ça fait rêver les artistes !<br /> <br /> <br /> <br /> Mais c’est un roublard… Mémée est fière de ce qu’il va faire ses merdes dans son plat à sciures mais c’est uniquement parce qu’elle lui a procuré l’endroit où il pourra dissimuler ça, car dissimuler est son objectif premier. Sinon gare à la moquette ! l’animal ne se retient pas et lâchera n’importe où et en général, sciure ou pas, il marquera d’ailleurs par touches successives de petites pissettes de quelques centilitres son territoire préféré comme le font tous les félins… on ne le voit pas toujours faire et c’est pourquoi vous rapportez de vos visites chez « les Mémée à chats » son odeur collante, tenace et acide, incrustée profonde dans la fibre de vos liquettes. Il contrôle tout et s’imprègne partout dans sa petite dictature féline…. Ça fait rêver les artistes.<br /> <br /> <br /> <br /> Et de fait… c’est donc aussi un tueur ! dans nos contrées il n’y a que trois animaux reconnus pour tuer sans la légitime nécessité de se nourrir : le vison, l’hermine et… le chat ! on ajoutera les hommes bien sûr, au moins les cons, pour faire plaisir à Dan. <br /> <br /> Bon le vison et l’hermine restent quand même d’observation confidentielle et leur carnage finalement limité… le problème est bien que le chat qui n’est et n’a jamais vraiment été domestiqué pullule désormais dans les villes comme dans les campagnes parce que justement n’ayant jamais de maître (seuls les imbéciles ou les mal-informés pensent que le matou qu’ils ont tatoué ou pucé est sous contrôle) il va ou il veut, comme il veut, tuant comme il peut quand ça le prend, pour jouer ou par instinct… ça fait aussi sans doute rêver des artistes.<br /> <br /> Et comme il n’a pas vraiment de prédateur, ni l’hiver qu’il passe près d’une cheminée, ni la disette qu’il compensera en croquettes chez Mémée et ben dès le printemps il se met en devoir de se reproduire avec une ardeur, des ronrons et des miaulements… qui font rêver les artistes.<br /> <br /> <br /> <br /> On peut bien estimer que le chat et l’homme sont les deux espèces de la création qui ont imaginé le totalitarisme… l’homme s’essaie régulièrement à ce régime et dans son domaine le chat semble bien en passe d’y parvenir…. Quelque part grâce à Mémée.<br /> <br /> <br /> <br /> En parlant de Mémée… avez-vous lu cette histoire vraie et atroce d’une aïeule morte sans bruit dans son petit appartement ? on ne l’a retrouvée qu’un certain temps après … du moins ce qu’il en restait dans une ambiance de pestilence parce que les deux ou trois douzaines de greffiers qu’elles chérissaient et qui se reproduisaient dans sa cambuse l’avait « piéça dévorée » comme aurait dit Maître François… ah cet instinct de survie, encore de quoi inspirer les artistes !<br /> <br /> <br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=LEaSpfSof3c
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D
Le chat qui est sur la photo, c'était le mien, un débile a roulé dessus avec sa putain de caisse et s'en est vanté !<br /> <br /> <br /> <br /> Intelligent, non ?<br /> <br /> <br /> <br /> Sa femme vient de crever, y rigole plus le monsieur...<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Dan
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