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VITDITS ET AGLAMIETTES
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Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

8 octobre 2013

Premier texte...

 

QUI SUIS-JE ?

(Brouillard existentiel)...

 

cerveau

 

Qui est moi, qui est l'autre ?

 

Mais j'ai tant de « moi », comment savoir si cet autre, là, qui se permet de ne pas sembler être moi, n'est pas un moi timide, déguisé ?!

Qui est le moi ?
Zat iz ZE Keschtionn'!
Qui est moi, qui est l'Autre ?
Comment faire la différence ?
Et lequel est-ce que je préfère ?
Ah ! La vie de multi-moi est dure, je vous le dis.
Mes moi, en s'additionnant, me divisent-ils ?
Ils se multiplient, alors me soustraient-ils quelque chose...
Ou quelque moi ?
Si oui, lequel ?
Angoissant, non ? (Vous avez une calculatrice existentielle ?)

A la réunion des copropriétaires de Samovar S.A., il y a des moments hallucinants, je vous le jure ! Je m'arrache la parole - et le micro - à moi-même pour m'exposer mes auto griefs (non, je n'ai pas griffé ma voiture !). Mais je ne m'écoute pas. Là-bas, à l'ombre des moi-mêmes en fleurs, l'ombre de moi-même jette un doute ombré sur la possibilité qu'on ait oublié un moi à l'ordre du jour : un coup à reporter la réunion d'un moi ! Et quand je dis "réunion", c'est rhétorique (en plus d'être pléthorique)! : il faudrait dire l'aréunion, tant cela tient du feu d'artifice centripète. (Non, je ne suis pas grossier, mais scientifique !). On pourrait y passer des mois, à rechercher les petits de la chatte que je ne reconnais pas à ses moiouuuu,celle qui se dilate les rats et la sous-ventrière.
De moi à moi, je me le demande parfois : " Où vais-je ?!".
Mais, si je me pose la question à moi-même, c'est que je n'en connais pas la réponse. Alors, pourquoi me la poser, la question ? Je me le demande...
Enfin, si, je sais pourquoi je me le demande. Si je ne me demandais rien, comment saurais-je lequel des moi je ne suis pas, au moment où je me pose la question !
Ce serait donc la question que je me pose qui me dirait – à peu près – quel moi est en cours ?
Cela complique un peu les choses, et change le sens d'un tas d'autres choses, mais on ne va pas s'arrêter, se trouver en panne de sens, parce que le sens a changé de sens, n'est-ce pas ?
Alors, je me le demande : Qui suis-je donc ?!

Celui qui mord la main qui veut le caresser d'un air paternaliste : »Allons ! Écoutez-moi. Je sais mieux que vous ce qui est bon pour vous. ». Argh ! Clac !
Celui qui est prêt à donner beaucoup, sans rien attendre, parce que ça lui fait plaisir ?
Celui qui sait qu'il n'est pas à sa place, mais qui n'est pas foutu de savoir où elle est cette p$^*&% de place !
Celui qui danse sur la folie des mots, texto-délirant, pour supporter l'absurdité ?
Ou celui qui rêve de choses sombres ou lumineuses, selon les jours ou les cauchemars ?
Celui qui sent que rien ne vaut rien - et vice-versa – et qui se force à faire, en se disant « On ne sait jamais… » ?
Celui qui se dit que lorsqu'on a fait le tour de toutes les valeurs, on en revient toujours aux moins frelatées : l'amitié et la tendresse ?
Celui qui se dit que la colère, la révolte ou le silence valent mieux que le mépris et l'arrogance ?
Celui qui sait que les arrogants sont nus – eux aussi – mais qu'ils ne le savent pas ?
Que les non-arrogants sont tout aussi nus – mais que eux, ils le savent ?
Celui qui se dit qu'un sourire fait plus de bien qu'un conseil. Et que, parfois, les larmes sont - aussi – un moyen de communiquer ?
Le funambule qui danse sur le fil des probables, des pourquoi pas ? , et des « Rien n'est à mépriser qu'on ne connaît pas ?
Celui qui a peur comme tout le monde, et qui rit… pour continuer ?
Celui qui sait bien que c'est « comme ça… », mais qui, à chaque fois qu'on le lui répète, répond « Il est à combien, le kilo de résignation ? ».
La trompette qui dit : "J'existe !", ou bien la flûte qui murmure : "Ne vous dérangez pas pour moi, je ne fais que passer." ?
Celui qui se dit parfois, dans sa tête, et aux frontières d'un sommeil fuyant : "Maman, où es-tu ? Où est mon oasis… ?".
Celui qui a hâte de partir… et hâte de revenir ?

Alors ? Schizo ou simplement humain, très humain ? Bonne question, n'est-ce pas ? Mais, je vous le concède, il y a là comme un fumet de référence circulaire, je suis d'accord. Quelque chose ne tourne pas rond chez moi. Je me rejoue, en boucle, le dormeur d'Ovale ! Quel émoi ! Justement, lequel est moi ?!

Celui qui a un toi ? Celui qui est à tu et à toi avec lui, avec eux ? Mais si c'est leur moi, c'est un leurre ! Et l'heure du moi a déjà sonné, là-bas, au clocher fêlé du m(r)oi(r). Et je ne vous parle même pas du moi de l'heure, du moi à l'heure (salaire ou vitesse de déplacement d'un des moi vers ses contreblables (variété exotique et non OGM de contraire/semblable, obtenue - sur ordonnance - par ingestion de m(ir)oi(rs). ?) Estransinant, non ? Comment voulez-vous après ça que le Guy qui glace le son perçoive le son du Guy de l'Ernest... ?

Tout ça pour dire que si le temps était un peu plus à l'heure, je n'aurais pas besoin de courir après moi-même. C'est non seulement fatigant, mais on finit par tourner en rond, circonférence démente qui se mord la queue ! Disons-le carrément : « Dans la vie, faut pas s'en sphère ! Et Pi quoi encore ?! »

Nous sommes tous des enfants perdus. Certains se retrouvent, d'autres non…

 

- Hervé - 

Ses moi labyrinthiques et fabuleux.
Visite tous les jours à l'heure de l'apéro.
Chèques et cartes de crédit acceptées.
(Comme ce moi-là est un grand timide, il a fait raconter sa vie par un collègue : Sam O'Var...)

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