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VITDITS ET AGLAMIETTES
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Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

8 août 2013

Hervé Baudouy... suite !

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Tragédie musicale

(Sur une musique Rap de préférence…)

 

Juliette :

Maudit qu'c'est dur d'avoir 15 ans
A Vérone avec de tels parents.
Côté drague, c'est foutu,
Côté cul... encore plus !
Le cureton a bien voulu nous aider
Mais j'le sens mal ! Ça va mal tourner
Les vioques veulent rien savoir.
Me reste plus qu'hara-kiri pour te revoir.
Et je m'en vais, poisin, poison,
Attend-moi, je m'en viens, Roméo mon bichon !

 


Extrait des Carnets Secrets du Vice-sous-Ministre au Ministre adjoint au Secrétaire d'État délégué aux Bidouilleries Politiques.


(. . .)
14 juin 1452 (1)... La réunion hebdomadaire de politique intérieure suivait son cours. On expédiait les affaires courantes, ainsi que quelques flacons de Lacrima Christi.
Mais le Prince semblait préoccupé. Il paraissait attendre quelque chose, regardant souvent la porte...
Un homme entra, la tête dissimulé sous un bas en nylon ; tout le monde reconnut A. Nonyme, l'espion personnel de Son Excellence, mais dont personne ne connaît le nom réel.
Le Prince fit alors sortir tout le monde, sauf moi, car je suis le seul à accepter de faire les compte-rendus.

- Alors, mon ami ?
- Il y aura du grabuge ce soir au cimetière, Excellence ! Paris est déchaîné contre Roméo. Celui-ci est en route pour revenir de Mantoue.
Un ami l'a prévenu que Juliette était morte... De plus, par un indic que j'entretiens au couvent, je sais que Juliette n'est pas si morte que ça...
- Comment ?!
- Non, Excellence. Subterfuge, tromperie et toutes ces sortes de choses... Ce qui est sûr, c'est qu'il va y a voir du vilain ce soir...
- Ah ! Diable ! fit le Prince. Voilà qui est fâcheux !

Il se mit à arpenter nerveusement la salle du Conseil, l’œil fixe, pensif, sombre... Puis son regard s'éclaira, l'ébauche d'un sourire apparu sur ses lèvres. Reprenant son sérieux, il se gratta le menton fort aristocratiquement, et se rassit :

- Greffier, ne notez rien de tout cela ! Ah ! La vie des Puissants est dure! Nous allons laisser aller les évènements.
- Comment ?!, me permis-je inconsidérément.
- Oui, cela peut aider à abaisser un peu tous ces nobles arrogants qui cherchent à déborder mon pouvoir... Advienne que pourra. Vous posterez des gardes autour du cimetière, à distance prudente. Vous n'interviendrez que quand tout sera... fini. Vous bouclerez l'endroit et me ferez prévenir.
- Bien, Excellence…

Je quittai aussitôt le Prince pour donner les ordres nécessaires..."

(1) Note de l'Éditeur : la veille donc du drame...

 

Tragédie Antique

 

Le Chœur :

Ah ! l'Appel fatidique qui hâta l'heure du retour,
Cet appel qui partit d'un ami, pour finir à la mort !
L'amour avait tramé la mort, la mort trompa l'amour.
Roméo, éperdu, chevauchait de Mantoue à Vérone,
Ignorant que son âme n'était pas vraiment morte.
Le Fatum - mais est-il vraiment aveugle ? - fit venir Paris
En ces lieux ténébreux et sacrés
Ou le silence seul a droit de cité.
Les murs ont résonné du bruit des épées
Sous les yeux des divinités offensées.
Paris rendit l'âme devant le sombre Roméo
Qui cherchait en ces lieux la fin de ses tourments.
... Mais il voit le corps sans vie de son ange, drapée dans son faux dernier sommeil.

Le poison diligent qu'avec lui il transporte
Passe bientôt du flacon à sa bouche :
La torpeur fatale fait vite son effet :
Il expire en quelques mots d'amour
Murmurés doucement sur le corps de l'aimée...

... Frère Laurence, le rusé, s'en vient chercher la douce,
Mais le bruit retentit à l'entour : on vient, on cherche, on va les découvrir !
Il s'éclipse, sans Juliette, qui voit devant ses yeux le corps inanimé de son amant...
Jalouse de sa mort, elle saisit le poignard,
Et prestement porté, un coup la terrasse sans tarder...

Le Prince et les parents s'en viennent en grande hâte
Constater que la mort est passée la première...
Épouvantable épopée, dantesques destinées...
Ils auraient dû s'aimer, l'amour les a tués !

 

 

Sarcasticum Veronus - hebdromadaire satirique

 


Concerto en Si güe ?

Comme chacun le sait, du Café du Commerce jusqu'au Palais, les familles Capulet et Montaigu entretiennent des relations amicales... animées ; relations qui emplissent les colonnes des faits divers, même l'été, les notices nécrologiques et les caveaux...
Nous avions déjà eu, la semaine dernière "Chronique d'une mort annoncée", avec les amusettes duellistiques de Mercutio, Tybalt et Roméo, amusettes qui avaient laissé deux des trois compères sur le sable (il en rougit le traître !)
Des esprits sarcastiques susurrent ici et là qu'il s'agirait d'une sombre histoire d'amours contrariées entre les deux jouvenceaux, d'autres vieux ronchons blâment le laxisme sexuel de notre époque, qui laisse des enfants de 14 ans se rencontrer... et davantage.
Détail amusant : Juliette était censée être morte depuis avant-hier. Or, d'après nos informateurs auprès des Carabiniers, on l'a retrouvée poignardée sur le corps de son "supposé" amant. L'aurait-on suicidée ?... On a aussi retrouvé le corps de Paris, cousin de Juliette : qu'allait-il faire dans cette galère ?
Y a-t-il eut duel pour les beaux yeux de la Belle de Vérone ?
Beaucoup de points d'interrogations en forme de pointes d'épées et de poignard. Quoiqu'il en soit, cela n'enlève rien à notre devoir de journalistes sérieux et responsables et notre correspondant particulier dans les Caveaux Hilarants nous a fait parvenir ce billet :

"Le caveau est bas.
Le couteau est tard
C'est l'art de la guerre
Et Roméo, en amoureux transi
N'était guère épais.
Le cafard du caveau caftait son caftan
Dans la cavatine cavalcadante
Des dagues de Dagobert !
- Pourquoi viens-tu si tard, dit la mandoline déguisée en Juliette.
- L'Affaire des Poisons m'a retenu au Palais...
L'avocat du caveau est tombé du barreau.
Il a déposé une plinthe au parquet de Planchet, pour conspiration d'escalier.
Aramis Tinguett, célèbre travesti, donnait des cours d'escrime à Roméo, et relisait "Les Trois Moustiquaires" ...

C'était notre séquence "Humour tranchant"...

 

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