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VITDITS ET AGLAMIETTES
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Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

28 juin 2013

Petit Pérec du soir...

.

champignons-de-la-foret-du-gavre

Je me souviens...


Avant de partir chercher des champignos avec les enfants nous achètions une tapée de croissants...et en marcchant dans la forêt nous chantions tous très fort des chansons de Brassens, même le plus jeune qui ne comprenait rien aux paroles...

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Commentaires
J
Brassens avait de bonnes inspirations thématiques... par exemple quand il dénichait un texte de Jean Richepin, sorte "d'anarpoète" paradoxal, fils de bonne famille cassant à coups de strophes du bourgeois et du curé, licencié es-lettres qui connut la prison mais finira à l'Académie, rebelle patenté mais qu’un bel ego rendait somme toute assez inoffensif mais aussi poète visant juste et d'une belle et respectable truculence.<br /> <br /> <br /> <br /> Je crois finalement que Brassens n'est jamais si bon que dans son interprétation des autres (Paul Fort, Richepin, Hugo et même Villon) et si ses satires sociales (comme par exemple : "La ballade des gens qui sont nés quelque part") sont de bonne facture littéraire elles ne dépassent pourtant jamais celles de ses inspirateurs en filigrane. Et ce n'est pas pour autant faire offense à Tonton Georges qui le reconnaissait bien lui même : "Je ne pense pas être un poète… Un poète, ça vole quand même un peu plus haut que moi… Je ne suis pas poète. J’aurais aimé l’être comme Verlaine ou Tristan Corbière." (dixit G.B.au Gd Prix de Poésie de l’Académie /1967)<br /> <br /> <br /> <br /> Cela extrapolé parce que, chaque fois que j’entends cette « balade des gens nés quelque part » je me fais cette réflexion en pensant illico aux « Oiseaux de passage » que le Georges mit aussi en musique. Le thème diffère, à mon avis la veine est la même.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Oh ! vie heureuse des bourgeois ! Qu'avril bourgeonne<br /> <br /> Ou que décembre gèle, ils sont fiers et contents.<br /> <br /> Ce pigeon est aimé trois jours par sa pigeonne ;<br /> <br /> Ca lui suffit, il sait que l'amour n'a qu'un temps.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce dindon a toujours béni sa destinée.<br /> <br /> Et quand vient le moment de mourir il faut voir<br /> <br /> Cette jeune oie en pleurs : " C'est là que je suis née ;<br /> <br /> Je meurs près de ma mère et j'ai fait mon devoir. "<br /> <br /> <br /> <br /> Elle a fait son devoir ! C'est à dire que oncques<br /> <br /> Elle n'eut de souhait impossible, elle n'eut<br /> <br /> Aucun rêve de lune, aucun désir de jonque<br /> <br /> L'emportant sans rameur sur un fleuve inconnu.<br /> <br /> <br /> <br /> Et tous sont ainsi faits ! Vivre la même vie<br /> <br /> Toujours pour ces gens-là cela n'est point hideux<br /> <br /> Ce canard n'a qu'un bec et n'eut jamais envie<br /> <br /> Ou de n'en plus avoir ou bien d'en avoir deux.<br /> <br /> <br /> <br /> Ils n'ont aucun besoin de baiser sur les lèvres,<br /> <br /> Et, loin des songes vains, loin des soucis cuisants,<br /> <br /> Possèdent pour tout cœur un viscère sans fièvres,<br /> <br /> Un coucou régulier et garanti dix ans !<br /> <br /> <br /> <br /> Oh ! les gens bienheureux !... Tout à coup, dans l'espace,<br /> <br /> Si haut qu'il semble aller lentement, un grand vol<br /> <br /> En forme de triangle arrive, plane et passe.<br /> <br /> Où vont-ils ? Qui sont-ils ? Comme ils sont loin du sol !<br /> <br /> <br /> <br /> Regardez-les passer ! Eux, ce sont les sauvages.<br /> <br /> Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts,<br /> <br /> Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages.<br /> <br /> L'air qu'ils boivent ferait éclater vos poumons.<br /> <br /> <br /> <br /> Regardez-les ! Avant d'atteindre sa chimère,<br /> <br /> Plus d'un, l'aile rompue et du sang plein les yeux,<br /> <br /> Mourra. Ces pauvres gens ont aussi femme et mère<br /> <br /> Et savent les aimer aussi bien que vous, mieux.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour choyer cette femme et nourrir cette mère,<br /> <br /> Ils pouvaient devenir volaille comme vous.<br /> <br /> Mais ils sont avant tout les fils de la chimère,<br /> <br /> Des assoiffés d'azur, des poètes, des fous.<br /> <br /> <br /> <br /> Regardez-les, vieux coq, jeune oie édifiante !<br /> <br /> Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu'eux<br /> <br /> Et le peu qui viendra d'eux à vous c'est leur fiente,<br /> <br /> Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux.
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D
Celle-ci par exemple ? :<br /> <br /> <br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=RSJmN-Mg978<br /> <br /> <br /> <br /> Dan
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