Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
VITDITS ET AGLAMIETTES
VITDITS ET AGLAMIETTES
Publicité
Archives
Derniers commentaires
VITDITS ET AGLAMIETTES
Newsletter
0 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 355 373
Vous y êtes !

Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

13 mars 2013

Henri Michaux...extrait de:'je vous écrit d'un pays lointain'...merci Tambleu!

25

 

11



Elle lui écrit encore:
"Vous n'imaginez pas tout ce qu'il y a dans le ciel, il faut l'avoir vu pour le croire. Ainsi, tenez, les... mais je ne vais pas vous dire leur nom tout de suite."
Malgré des airs de peser très lourd et d'occuper presque tout le ciel, ils ne pèsent pas, tout grands qu'ils sont, autant qu'un enfant nouveau-né.



Nous les appelons des nuages.
Il est vrai qu'il en sort de l'eau, mais pas en les comprimant, ni en les triturant. Ce serait inutile, tant ils en ont peu.



Mais, à condition d'occuper des longueurs et des longueurs, des largeurs et des largeurs, des profondeurs aussi et des profondeurs et de faire les enflés, ils arrivent à la longue à laisser tomber quelques gouttelettes d'eau, oui, d'eau. Et on est bel et bien mouillé. On s'enfuit furieuses d'avoir été attrapées ; car personne ne sait le moment où ils vont lâcher leurs gouttes ; parfois ils restent des jours sans les lâcher. Et on en resterait en vain chez soi à attendre.



12



L'éducation des frissons n'est pas bien faite dans ce pays. nous ignorons les vraies règles et quand l'évènement apparaît, nous sommes pris au dépourvu.


C'est le Temps, bien sûr. (Est-il pareil chez vous ?) Il faudrait arriver plus tôt que lui ; vous voyez, ce que je veux dire, rien qu'un tout petit peu avant. Vous connaissez l'histoire de la puce dans le tiroir ? Oui, bien sûr. Et comme c'est vrai, n'est-ce pas ! Je ne sais plus que dire. Quand allons-nous nous voir enfin ?



 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité