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VITDITS ET AGLAMIETTES
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Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

10 mars 2013

Aglaé Vadet...souvenir d'une miette en famille...

 

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Il y a quarante ans les journées d’un médecin généraliste se terminaient au mieux à l’heure d’un dîner tardif. Poivre avait quitté l’étrange lucane depuis longtemps et ceux des enfants qui attendaient leur père somnolaient gentiment devant leur assiette vide.

 

Enfin, il était là. Encore un moment pour lui donner le temps de prendre sa douche et de se mettre en pyjama…et j’apportais les radis roses ou les rillettes de porc. Un soulagement réel détendait l’ensemble de la tribu. On réveillait les plus endormis…On s’apprêtait à être peinard…

 

La sonnerie du téléphone, pas encore portable, mais déjà insupportable, saccageait en quelques secondes cette douce euphorie…je répondais…ce n’était pas des copains…ni une erreur…c’était une urgence pour le bon docteur pris aussitôt de l’envie d’étrangler ce demandeur de soins et toute sa clientèle par dessus le marché !!!

 

La suite est triste à pleurer, je vous préviens. Mon mari montait se rhabiller…costume trois pièces, chemise blanche, cravate….c’était la panoplie habituelle de l’époque …je lui tendais sa vache de cuir noir…un garçon sortait la voiture…l’un d’entre nous courait ouvrir le portail.

 

Nous apercevions, à travers la fenêtre de la salle, son dos courbé par la fatigue et la mauvaise humeur…navrés pour lui…affamés…sans voix….

 

C’est alors que, suivant des yeux la silhouette de son père ouvrant la portière de la voiture…Guillaume prononça, d’une voix désolée et rigolarde en même temps :

 

« …En route pour de nouvelles aventures… »

 

 

 

 

 

 

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