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VITDITS ET AGLAMIETTES
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Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

9 mars 2013

Xavier Bordes...'Amorces'...deux images essentielles pour éclairer une première série de textes...merci Xav'...

 

Photo 011xhimeron

 

ÉCRIRE ENCORE

 

Écrire encore, comme si c'était la seule voie.

Et c'est la seule en effet.

Une sorte de glisse sur l'immaculé

envisageant du regard la multiplicité des voix possibles

du haut d'une hauteur intérieure qui n'est pas

mont de Vénus, mais au vrai beaucoup plus austère !

 

Quelle trajectoire choisir alors que menace

l'avalanche d'une éternité qui ne t'appartient pas

davantage qu'aux étoiles ?

 

pinseul

 

 

SIMPLICITÉ

 

Si nul ne te lit c'est sans doute

que tu t'attaches trop à la réalité...

Tu voudrais la ciseler, en faire

une orfèvrerie de mots avec la tentation

creuser et polir sans cesse plus profond

les détails – ainsi que ces dorures baroques

qui vous saisissent par la profusion des beautés

dont elles ornent les plafonds des lieux sacrés.

 

Ton bureau pourtant n'est pas un «lieu sacré»

ni même ton corps ni ta pauvre vie.

Tout cela n'est qu'encre sur papier recyclé,

ou gribouillages sur écran d'ordinateur.

 

 

 

FUITE INUTILE

 

Tu files au loin, emporté par la citrouille

qu'on t'a donnée en guise de carrosse,

vers une destinée dont s'ouvre la porte

noire ainsi que la bouche du Moloch !

Les ombres te traversent, les arbres se courbent

au vent qui emporte leur neige comme au mois de mai.

 

Tu sais qu'en vérité nul ne monte ni ne montera

prendre place à tes côtés ! Pas même un fantôme

aimé dont le seul souvenir déchire ta mémoire

qui s'effiloche au fond d'un brouillard mortel.

 

 

 

 

COCON

 

 

Avant de te changer

en papillon blanc et dodu

(une sorte de «bombe X»!)

tu files ton cocon de poèmes :

cela va de soi – comme disent

les vers eux-mêmes... Devant toi,

tu sondes l'obscur avec des mots

pour vérifier si le mur y est...

Sans doute parce que tu es le rejeton

d'une vieille famille de sériciculteurs

.

Tu auras passé une vie à le ronger

pour élargir, dans sa paroi mince et blanche

comme une feuille, un trou par où tu puisses

apercevoir enfin l'Autre Face des choses !

 

 

 

Xavier Bordes   84 De quoi mediter devant tous ces grains de sable

 

 

 

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Commentaires
S
Perso, je ne suis pas d'accord avec le dernier paragraphe, nom d'une choucroute samovarienne ! :-)<br /> <br /> Ces édifices géniaux les ont sans doute aidé à vivre, à mon avis.<br /> <br /> Ce qui est déjà beaucoup.<br /> <br /> Coques vides ? Pas pour moi. Obsédantes, peut-être, car j'y retrouve toujours ces idées qui courent à travers les siècles, et que nous ne faisons guère que reformuler<br /> <br /> (les "échos" que suggère le texte).<br /> <br /> Investir ? Pas pour moi. C'est plutôt un miroir, un écho, et parfois le simple bonheur de retrouver ce qu'on pense, ou qu'on ressent, chez quelqu'un qui l'a dit - en beaucoup mieux ! - , il y belle burette !<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne résiste pas : :-)<br /> <br /> De mon pote Ouimet Peut-Hêtre, Philosophe improbable :<br /> <br /> "Du point de vue de Sirius, c’est entendu, nous sommes l’ombre d’un petit pois anémique, perdu dans un océan gigantissime.<br /> <br /> Du point de vue de l’atome, nous sommes aussi incompréhensibles que peut l’être pour nous la veille du Big Bang.<br /> <br /> (À propos, que font donc les atomes quand on ne les observe pas ?<br /> <br /> Et le Chaos est-il immoral, amoral, ou simplement sarcastique et incontournable ?<br /> <br /> Et y avait-il de l’ombre avant le Big Bang ?)<br /> <br /> <br /> <br /> Ainsi, quelque part entre le presque-rien et le quasi-tout, nous gravitons autour d’une boule d’hydrogène en colère qui arpente elle-même avec indifférence mais obstination une voie laiteuse, qui elle-même…etc.<br /> <br /> Et nous nous posons des questions !<br /> <br /> Nous n’arrêtons pas, en fait, de nous en poser. Outre celles ayant trait à notre repas du lendemain, ou à l’espoir de conserver un toit sur la tête de nos enfants, on trouve une liste interminable de Pourquoi ?, de Pour quoi ?, de Comment ?, de Et si ?, de Pourquoi pas ?"<br /> <br /> <br /> <br /> Et si ces questions nous aidaient à vivre, au fond ?...<br /> <br /> (je me demande si ça ne renvoie pas au divertissement de Pascal :-)<br /> <br /> RV
Répondre
S
"Ecrire encore".<br /> <br /> J'adore !<br /> <br /> RV
Répondre
A
Je ne sais pas.<br /> <br /> Je prends juste la foto qui me plait...et elle me plait énormément!
Répondre
L
C'est Arielle Dombasle sur la première photo ?<br /> <br /> <br /> <br /> Danou
Répondre
A
Un petit Norge pour tous puisque je viens de le retrouver:<br /> <br /> On dansa jusqu'à l'aurore<br /> <br /> Et la fête fut si tendre<br /> <br /> Que parfois scintille encore<br /> <br /> Quelque baiser sous la cendre.<br /> <br /> <br /> <br /> Oui, même après tant d'années,<br /> <br /> Dans les grands lustres là-haut,<br /> <br /> Des éventails vont planer<br /> <br /> Comme de frêles oiseaux.<br /> <br /> <br /> <br /> Et le secret d'un miroir<br /> <br /> Tient pour lui seul désormais<br /> <br /> Le merveilleux désespoir<br /> <br /> De deux enfants qui s'aimaient.<br /> <br /> <br /> <br /> Les lueurs des sentiments,<br /> <br /> Leur feinte aux mille sourires<br /> <br /> Imprègnent profondément<br /> <br /> Ces murs lourds de souvenirs.<br /> <br /> <br /> <br /> Rien ne se perd dans ces lieux,<br /> <br /> Rien ! Si l'on écoutait mieux,<br /> <br /> On entendrait sourdement<br /> <br /> Battre des coeurs anxieux,<br /> <br /> <br /> <br /> On entendrait doucement,<br /> <br /> Simplement, aveuglément,<br /> <br /> Une navette infinie<br /> <br /> De fougueux événements<br /> <br /> <br /> <br /> Et de longues accalmies
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