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VITDITS ET AGLAMIETTES
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Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

1 mars 2013

Hervé Baudouy...'La Naissance de la Tragédie'....suite et fin....BONSOIR!!!

carte

Hervé en plein boulot...

 

 

Naissance de la Tragédie

Deuxième et dernière Partie

 

Alors, j'ai cherché encore.

Et j'ai trouvé !

Si !

"Hélène", du copain Euripide.

 

Elle se trouve dans les tragédies, mais on se demande vraiment

pourquoi. Sans doute l'erreur d'un bibliothécaire ayant abusé de

l'hydromel...

Bref, nous avons là une comédie.

Du Molière !

Pensez donc : C'est une fausse Hélène, un fantôme, que Pâris, le

Bellâtre, a enlevée à Ménélas.

La vraie, les dieux l'ont transportée par miracle en Égypte. C'est fou

le nombre de gens qui se réfugient en Égypte.

Je vous passe les détails.

Ménélas, jeté par un naufrage - providentiel ! -, sur les côtes

d'Égypte, va retrouver la vraie Hélène.

Il hallucine (on le comprend, le pauvre...) : celle qu'il a reconquise à Troie est gardée par ses soldats sur le rivage.

"Qui suis-je ? Où cours-je ? Dans quel état j'erre ?!"

(Il a mobilisé l'Univers contre Troie et quelques dizaines de milliers

d'hommes se sont entretués, mais ce n'est qu'un détail... Passons.)

 

Un Messager arrive : l'Hélène "du rivage" s'est

évanouie dans les airs. Pfft !

- Bon sang, mais c'est bien sûr ! s'écrie Ménélas.

- J'te l'avais bien dit, mon bichounet ! répond Hélène.

Et ils se roulent un bécot de derrière les Pyramides, sur lequel nous

tirerons un voile pudique, des momies chastes et pures nous écoutant

peut-être.

 

... Mais il faut quitter l'Égypte en échappant au roi Protée et à son

fils qui a des vues rien moins que chastes et pures sur Hélène.

Hélène va jouer le roi - salut Molière ! - et le berner comme un

vulgaire mari moderne...

Et vogue la galère, les deux époux cinglent vers de nouvelles aventures, dans le soleil couchant ; et Ménélas chante :

" I'm NOT a lonesome hero

But I'm far from home, Sakramant !"

(Ou "Sacramento", pour la rime ?)

 

Il y a bien sûr d'autres "hits" dans la tragédie grecque.

Nous aurions pu nous étendre (oh ! pardon...) sur Iphigénie en Torride,

drame érotique, ou sur Iphigénie en Bolide, version grecque de Ben-Hur,

voire sur "Hi fi ? Génie !», pub bien connue des Lavandières du

Capitole (qui n'étaient pas des oies !).

 

 

Nous aurions pu aussi évoquer Les Bacchantes, drame bourgeois, lointain

précurseur du Mariage de Figaro (dans sa version hip hop).

 

Ou dire quelques mots des Troyennes, animatrices d'un bar un peu

interlope, sous les murs de Troie (Pourquoi donc croyez-vous que les

Grecs soient restés dix ans ?!

 

Mais nous arrêterons là notre flânerie histérico-littéraire dans la

Tragédie Grecque.

Non sans un coup de chapeau à ces fameux gaillards.

Parce, quand même, mine de rien, n'est-ce pas ? ...

Ils ont tout inventé, dans le théâtre, non ? ...

 

Samo Vhar (cousin de Samothrace)- historien épisodique et aléatoire de

la civilisation hellène.

 

 

------

 

(1) Bientôt, dans une pharmacie proche de chez vous :" Les Zeus de l'Olympe et du Bazard", Brève Histoire des Dieux Grecs et Assimilés

(2) O combien de marins, combien de capitaines ... (Hugo)

(3)Mais qu'allait-il faire dans cette galère?! (Scarron et Molière)

(4)Aille Aie Aie, ma mère. Pourquoi m'as tu fait ça ?

(5) Les brouillons d'Eschyle portent :"L'eusse-tu cru ?!". Mais comme

les carottes - et la flotte - étaient cuites, il a craint des remarques

sarcastiques chez les spectateurs (voir la Thèse du professeur Tumla

Shor-B'Honne : "Le Talon d'Eschyle")

(6) Authentique ! Ca ne s'invente pas non plus...

(7) Des exégètes boutonneux ont avancé une autre interprétation de ce

mot ; il faudrait comprendre :"Il n'y a plus d'Hélios, Alice, même à

Cnossos ! Oh le beau Nonosse !". Outre que la langue grecque n'est quand

même pas *aussi* synthétique que cela, cette thèse a été pulvérisée par

Françoise Dolto, sur le tard, dans son opuscule :" Les Comptes de Frais

- ou Fantasmes et Imaginaire dans la Comptabilité à la fin du 20e

siècle" :" Cet apophtegme fatigué est en fait de Jerry Lee Lewis

Carroll, dans un chapitre apocryphe d'Alice au Pays des Vermeilles,

épisode dans lequel il est question d'une éclipse de l'oseille, à

Cnossos, lors d'un "glissement quantique" de la donzelle sus-mentionnée

dans les souterrains ; on y voit l'Ami No Thor filer un mauvais coton

avec Ariane, se mettre sur son orbite, être aveuglé par la beauté de la

jeune femme, se déguiser en Cyclope, prendre un air louche et abattre la Reine de Cœur en criant : "Dix de Der !"

Nettement plus complexe, certes ; douteuse, à n'en pas douter ; mais pas inintéressante, comme version, n'est-ce pas ?...

 

(8) L'histoire - revue et corrigée - de l'âne de Buridan : le héros, un

pilier de bar, hésite entre un samovar et du Rye... il mourra de soif

,au bout de sept ans.

 

(9) Où l'on voit l'héroïne, La Cenaire, partir à la recherche de sa

vraie mère (émotion !). Son père a eu sept femmes, les Sept Mères

Cenaire. On l'avait surnommé Barbe-Bleue dans son quartier.

Vous imaginez la quête de l'héroïne ; de boucherie en charcuterie...

Atroce !

 

(10) D'ailleurs, il y a eu un GRAND progrès depuis 2500 ans.

Après nos gigantesques boucheries modernes, on enterre *aussi* les

ennemis. Superbe avancée de la civilisation, non ?

Émouvant, je suis bien d'accord avec vous.

Bon, les chiens et les corbeaux contestent, mais on ne peut pas

contenter tout le monde...

 

Bibliographie :

-----------------

 

Zeus : "Mes amis, mes amours, mes emmerdes"

Dionysos : "Mémoires d'un cabri"

Léonard de Vinci : "Spectre aux graphiques des manuscrits d'Eschyle"

Lacan:"Le Paitre, le Pâtre et le Pitre - Variations bigarrées sur un Rut minant.

Un Gaulois cultivé : "Courbe; l'Eschyle, fier Sicambre !"

 

 

 

****************************

 

 

 

 

 

Dyonisos - Compléments

 

 

 

[Alors, en complément de programme, quelques mots sur notre héros Dionysos.

Car, une fois qu'on a lu sa bio, on ne s'étonne plus de la "folie" qui règne dans la tragédie grecque...]

 

Un type sympa, au fond, ce Didi ; un peu spécial ; très marginal, donc à priori sympa…

Un peu fou, un peu farfadet, gai luron, courailleur, galopant, ancêtre sans doute d'Indiana Jones.

 

Selon certaines sources, il était le fils adultérin de Zeus et de Sémélé, fille de Cadmos, roi de Thèbes.

Zeus, on le sait, était un fort nicateur, un compulsif du rut, qu'on surnommait le Castor Frénétique dans les couloirs de l'Olympe, et dans les gazettes de l'opposition...

Et il ne se reposait même pas le septième jour !

On le voit bien, à ses traits tirés sur les photos et amphores d'époque… O Tempora… !

 

Or donc, Zeus devint l'amant de Sémélé, et passa moult nuits avec elle... Mais ça se passait toujours dans l'obscurité.

Alors, Sémélé voulut "voir" celui qui lui effeuillait si souvent et si bien la marguerite.

Zeus, qui lui avait promis d'exaucer tous ses vœux, fut contraint de se dévoiler...

Ah !... Oh !... Fichtre ! ... Nom d'une pipe ! ... Tout ça ?!!!!... MAMAN !!!!

Et elle meurt du coup de foudre. (Les chroniqueurs du temps ne disent rien de la longueur du coup de foudre : regrettable omission...

Mais, quoiqu'il en soit, Sémélé était enceinte!

Aie !

Zeus lui fait une césarienne, extrait l'enfant et le coud dans sa cuisse, où il restera jusqu'à sa naissance : Dionysos, sorti de la cuisse de Jupiter... (Un gynéco, mien ami, hélléniste distingué, m'a confié que cet épisode était douteux. Selon lui, il s'agissait d'un titre : De Lacuisse de Jupiter ;

Ce qui est quand même plus crédible, non ?)

 

Sa tante, Ino, le recueille avec son mari Athamas.

Mais Héra - la régulière de Zeus -, les frappe de folie (Ça commence...).

Hermès - le Fou-Lard, le fait filer à Nysa, lieu mystérieux mais célèbre pour sa Promenade des Anglois et son Casino, où des Nymphes locales l'élèvent, avec le vieux Silène - dit " Mets tes Comtés").

Que faisait donc ce vieillard avec les Nymphes?

Était-ce un eunuque ? Un jardinier ? L'homme à tout faire ? Il y a de ces zones d'ombre, dans l'histoire grecque, c'est ahurissant...

 

Dionysos grandit... Devient adolescent, boutonneux, courant après tous les jupons disponibles.

Allait-il avoir une vie normale, une femme, quelques moutards, une barque de pèche et de l'ouzo sur la terrasse avec ses copains ?

Hé bien non !

Il fait partie de ces êtres prédestinés à ne pas être "comme tout le monde".

 

A partir de 12 ans (Source : Olympie-Soir - la Gazette des Dieux et Assimilés), sa vie devient un véritable western, tendance Marathon/La Poursuite Infernale.

Il est victime d'Héra, qui le rend fou. Sauvé par Théa, sa grand-mère maternelle (1), il entame alors un long vagabondage. Il est considéré comme l'inventeur des road-movies et l'ancêtre des héros solitaires qui s'en vont, clopin clopant, dans le soleil couchant...

 

Étant vagabond, il aura toujours du mal à se faire accepter là où il abordera. Venant d'ailleurs, il est perçu comme "étrange", un alien, un E.T. de l'Antiquité en somme.

Il apportera pourtant la vigne, l'ivresse, le désordre, les surprises-parties orgiaques, bref… l'ambiance ! Un type *vraiment* sympa !

Très inhabituel dans ces cités grecques déjà fort embourgeoisées, mais très attirant, non ?

 

En Thrace, il est fort mal reçu par le roi Lycurgue. Didi le frappe de folie meurtrière (Chacun son tour !), puis se réfugie sous la mer, où Thétis le cache pendant quelque temps. (Quelques sirènes au grand cœur l'aident à passer le temps).

Après un long voyage jusqu'en Inde, où il rencontrera Mère Térésa jeune (les témoignages sont contradictoires), il s'en revient à Thèbes, en passant par Katmandou.

 

Ça se passera mal à Thèbes...

Athènes ? Guère mieux...

Didi fait don de la vigne à Icarios, lequel sera tué par ses copains un soir de beuverie. Erigoné, sa fille, se pend (Ça arrive dans les meilleures familles, mais ça fait désordre.)

 

Bref, une vie menée à la vitesse de la folie.

Il était donc normal que Didi accède à l'Olympe.

Socrate commentera d'une simple phrase :"Les dieux sont tombés sur la tête..."

 

***

 

Une autre version de la vie de Didi conte qu'il fut en réalité le fils de Zeus et de Rhéa, Demeter ou Perséphone (enfin… Le fils de quelqu'un.)

Cette version - apocryphe et mise à l'index par le Comité de Bien-Pensance Olympique, affirme que Didi aurait été démembré puis bouilli par les Titans, ce qui en ferait, à son corps défendant, la source de l'Irish Stew et du Bortsch, voire du Haggis (Alka-Seltzer non fourni).

 

Choisir entre les deux versions ?...

Allez savoir.

De toutes façons, des ragoûts et des couleurs, n'est-ce pas...

 

En tant que Dieu de la fécondité, il est associé au bouc et au taureau (Je vous demande un peu...)

D'où le chant du bouc. Ou le bouc du chant ...

Et les Dionysies...

Logique, non ?

 

 

*****

 

  1. Remarquons au passage que Rhéa, c'est Héra recombiné. On se demande, parfois...

 

Hervé

 

 

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