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VITDITS ET AGLAMIETTES
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Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

10 juin 2012

Xavier Bordes...'Une vie plus haute...'...un de mes préférés....fin des Légis Latives et bonsoir!!!

 art_khmer

J'ai choisi le plus beau...

 

Une vie plus haute


Derrière les rideaux coupés d’un éclat de ciel
Une main pâle, un visage à la vitre, austère et nu.
Il est tôt. Le samedi les rues sont vides. Une croix
Verte clignote au-dessus de la pharmacie grillagée.

Cette nuit des hurlements nous ont réveillés, la police
Est passée - deux voitures - puis le silence est retombé.
«Thomas, Thomas !...» Avait-on crié à plusieurs reprises
Et dans les étages s’allumèrent les fenêtres, certaines
Ouvertes sur des bougonnements de voix mécontentes.

Quel est le sens de vivre, lorsque se déroule près de nous
Ce genre de quotidiennetés, sous les regards impassibles
Des astres qui jonchent l’avenue obscure du ciel ?
Mais en me levant, dans la veilleuse j’ai vu le visage
Endormi d’Aïlenn, dans son nid de cheveux blonds.

Sur ses lèvres errait une esquisse de sérieux sourire, pareil
À la sérénité du Bouddha géant, lorsque sa tête s’illumine
Des premiers rayons du soleil levant et qu’il contemple
L’infini marin depuis la terrasse des collines, à Kamakura...

Le mystère d’une vie plus haute m’est subitement revenu.

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Commentaires
D
Une vie plus haute<br /> <br /> <br /> <br /> ‎Derrière les rideaux coupés d’un éclat de ciel, une main pâle, un visage à la vitre, austère et nu. <br /> <br /> Il est tôt. Le samedi les rues sont vides. Une croix verte clignote au-dessus de la pharmacie grillagée. Cette nuit des hurlements nous ont réveillés, la police est passée - deux voitures - puis le silence est retombé.<br /> <br /> <br /> <br /> ‎- Thomas, Thomas !...<br /> <br /> <br /> <br /> Avait-on crié à plusieurs reprises, et dans les étages s’allumèrent les fenêtres, certaines<br /> <br /> ‎ouvertes sur des bougonnements de voix mécontentes.<br /> <br /> <br /> <br /> Quel est le sens de vivre, lorsque se déroule près de nous ce genre de quotidiennetés, sous les regards impassibles des astres qui jonchent l’avenue obscure du ciel ? Mais en me levant, dans la veilleuse j’ai vu le visage endormi d’Aïlenn, dans son nid de cheveux blonds. Sur ses lèvres errait une esquisse de sérieux sourire, pareil à la sérénité du Bouddha géant, lorsque sa tête s’illumine des premiers rayons du soleil levant et qu’il contemple l’infini marin depuis la terrasse des collines, à Kamakura...<br /> <br /> <br /> <br /> ‎Le mystère d’une vie plus haute m’est subitement revenu.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> X.B.
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A
...je n'en ai vu qu'une seule fois au Musée Guimet mais je n'ai jamais oublié!
Répondre
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