"Les Vieux Carreaux Rouges"...de l'ami Damy...merci!
Ils ne sont frais et luisants qu'en y passant la serpillière.
Le soleil irradie en des rayons funestes
La chambre où je m’enferme à l’ombre des yeux clos,
Et l’odeur du printemps mon vieux logis infeste
À soulever le coeur qui meurt dans son huis clos.
Je ne supporte plus d’entendre la marée,
Ni le chant des oiseaux qui pépient à gémir,
Ni le râle du vent comme une logorrhée,
Ni la voix de ton âme amoureuse à vomir.
Je veux m’étendre ici sur les vieux carreaux rouges,
Ne plus me souvenir du sein qui m’allaita,
M’immerger dans ce cri gueulé sous coups de vouges
Que je rends à celui qui de fou me traita.
Je ne supporte plus des enfants leurs caprices,
Ni les viols des idées par de lâches secrets,
Ni les galanteries, les manipulatrices,
Où l’homme se fourvoie par des clins d’oeil discrets.
Je veux m’étendre ici sur les vieux carreaux rouges
Comme sur le linceul béni par des ailleurs.
Dans l’au-delà des dieux il est bien quelques bouges
Pour accueillir mon âme et ses goûts les meilleurs.
Damy