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VITDITS ET AGLAMIETTES
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Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

23 février 2012

Hervé et Les Dix COmmandements du Chat...

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Comme vous le savez tous, il y a quelque temps, Moise a fait de l’escalade théologique. Très haut logique, même. Sur le Mont Sinaï.

Et il faisait frette ! C’est pour ça qu’il y avait un buisson ardent : c’était l’ancêtre du chauffage central.

Et là, au coin du feu, il reçut les 10 Commandements.

Après avoir fait une copie de sauvegarde de ses tablettes, il redescendit en hors piste, ses commandements sous le bras.

Le reste, c’est de l’histoire connue.

 

Hé bien, les chats, je peux vous le révéler, c’est la même chose. Sauf que le chat est redescendu en Four Legs Drive.

Et il ramenait les 10 Chamandements ! Si, si !

D’ailleurs, j’ai la preuve avec moi. Les voici !

 

 

Les Dix Chamandements

 

1 Tu n’adoreras qu’un seul chat : MOI !

 

2 Tu n'oublieras jamais mon bol et tu le garderas bien rempli.

 

3 Tu ne m’ignoreras jamais. Moi, je t’ignorerai quand cela me chantera.

 

4 Tu me seras éternellement reconnaissant du simple fait que je vis chez toi.

 

5 Tu dépenseras la plus grande part de ton argent en balles de laine et peluches pour moi.

 

6 Tu ne convoiteras point la chatte de la voisine.

 

7 Souviens-toi que ce sont les chiens qui ont un maître; moi j’ai du personnel.

 

8 N’oublie jamais que MA maison ne t’es que prêtée.

 

9 Tu travailleras 6 jours, et le 7e jour tu ne feras aucun ouvrage… sauf ma litière.

 

10 Et, par-dessus tout, tu n’oublieras jamais que tous les jours sont MES jours de repos !

 

 

Et, en maitre obéissant, J’ai collé un message dans l’entrée, à l’intention de

Ceux-Qui-N’ont-Pas-de-Chats.

Et ça dit :

  1. Ils vivent ici. Pas vous.

  2. Si vous n’aimez pas leurs poils sur vos vêtements, mettez une armure.

  3. Pour vous, ce ne sont que des animaux. Pour moi, ce sont des enfants, adoptés, qui sont petits et poilus, qui marchent à quatre pattes et qui ne parlent pas comme vous.

  4. Les chats sont mieux que des enfants, en fait :

Ils mangent moins.

Ils ne demandent pas d’argent tout le temps, ne conduisent jamais votre voiture, ne fument pas, ne boivent pas, ne sont pas obsédés par la mode, ne coutent pas des millions de dollars pour les études.

S’ils ont des petits, on peut toujours en vendre ou en donner le résultat.

Et surtout, vous ne changez leur litière qu’une fois par jour !

 

***

Bien des gens, des écrivains ont écrits des livres, des romans policiers ou de science-fiction, même des poèmes *sur* les chats.

Alors, pourquoi pas moi ?

Mais j’ai préféré écrire un poème *à* mon chat.

 

 

Lettre à mon chat :

 

Salut, tronche de cake !

(Oui, je l’appelle tronche de cake.

C’est quand même mieux que Syphilis, non ?)

 

Tu es là, enroulé sur toi-même comme une liane,
silencieux, sur mon écran.
Tu aimes la chaleur, petite chose.
Et tu penses...
Est-ce que tu penses ?
Les Chiens prennent leur maître pour un dieu.
Les Chats, eux, savent qu'ils sont des dieux.
Je me demande même si les humains n'ont pas été créés
pour subvenir aux besoins des chats...
J'aime ton silence,
j'aime ton calme
j'aime ta liberté.
J'aime aussi tes bonds et tes courses rapides,
pour une raison que seul tu connais,
et qui seule te regarde...
Même quand un vase en fait les frais...

J'aime quand tu fuis ; quand tu t'échappes, plutôt.
Tu sais que tu n'as rien à craindre, mais tu veux être seul.
J'aime quand tu reviens, imperturbable, souverain,
que tu escalades le bureau d'un bond décontracté et gracieux,
que tu piétines sans vergogne mon clavier et mes papiers...
On se fait une partie de câlins : je te gratte là où tu aimes,
tu frottes ton nez sur mon nez ou
dans mon cou (Mais pourquoi le cou ?!)...

 

 


Puis tu repars, content et princier, vers d'autres mystères...

A quoi rêves-tu, pendant ces heures où tu te prélasses sur le sofa, dans la pénombre ?
Rêves-tu ?
Médites-tu ?

 

Tu ne parles pas, et c'est très bien ainsi !
Tu me lances des regards : j'y mets ce que je veux, ce que j'imagine.
Je t'imagine rêvant de grands déserts.
Mais c'est moi qui rêve, je le sais bien.
Tu es comme un miroir tranquille, amical et serein...

Tu glisses sur les choses, les lieux, le temps...
Je peux te faire penser ce que je veux :
tu t'en moques, mais ça me plait.
Je te parle, mais souvent c'est à moi que je parle ainsi.
Tu t'en doutes sûrement,
mais tu es assez intelligent pour faire comme si...

Salut !


 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
H
No problemos !<br /> <br /> <br /> <br /> RV
Répondre
A
...dégueu pour cet excellent texte! Pardon Hervé!
Répondre
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