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VITDITS ET AGLAMIETTES
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Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

22 février 2012

Si vous êtes nés depuis quelque temps déjà....envoi d'Automnale...merci à elle! voir le com!!!

 D138

Les Tuileries en 1960 environ...


Nés entre 1935 et 1965, NOUS SOMMES PLUS FORTS !!!


Premièrement, nous avons survécu à l'accouchement par des mères dont la plupart fumaient ou buvaient du vin pendant qu'elles étaient enceintes. Elles prenaientdes aspirines, mangeaient de la vinaigrette, des desserts, et n’étaient pas testées pour le diabète et le cholestérol. De fait, la plupart d’entre elles sont encore là, ou mortes à plus de 85 ans.


Après ce traumatisme.... on s'endormait n'importe où, on nous couchait sur le ventre dans des lits à paillasse, dans des chambres peintes au plomb. Faut dire qu'il ne nous venait pas à l'idée de bouffer les écailles des vieux murs...


Nous n'avions pas de serrures aux portes. Lorsque l'on faisait de la bicyclette, on avait des casquettes, et pas des casques de protection.
Bébés et enfants, on nous emmenait dans de vieilles guimbardes sans clim, sans ceintures, ni siège pour bébés, ni airbag. Etre dans la benne arrière d’une camionnette, par une belle journée d’été, était toujours quelque chose d’extraordinaire. Nous buvions l’eau directement de la fontaine et, depuis l’eau courante dans les maisons, les tuyaux étaient en plomb. Nous mangions des gâteaux secs, du pain rassis, du vrai beurre, du saindoux, du lard. Nous buvions du chocolat avec du vrai sucre. Et nous n’étions pas obèses. POURQUOI ? Parce que nous étions toujours en train de bouger, de jouer dehors…


Nous sortions de la maison le matin pour jouer toute la journée au grand air, à condition d'être revenus quand les lampadaires s'allumaient.
Nous prenions des heures à construire nos planches à roulettes avec lesquelles nous descendions les côtes, sans freins. Après avoir foncé dans les buissons une paire de fois, nous avions appris à gérer les problèmes.

Nous n'avions pas de Playstation, Nintendo, X-box, iPod.. Il n'y avait pas de jeux vidéo, pas 150 canaux au câble, pas de films vidéo ou dvd, pas de son stéréo ou de cd, pas de portable, pas d'ordinateur et pas d’Internet.
NOUS AVIONS DES AMIS et nous sortions dehors pour les retrouver, pas des amis inconnus sur réseau social !


Nous tombions des arbres, en faisant le parachute, on se coupait, on se cassait des os, des dents et il n'y avait pas de poursuites judiciaires pour cela.


On nous offrait des fusils à plomb pour notre anniversaire, faisions des jeux avec des bâtons et des balles, des lance-pierres, des épées, des arcs et flèches, des fléchettes, nous jouions avec des radeaux de fortune sur les rivières, nous faisions des pistes de glissade sur les inondations des prairies gelées, nous allions à l’école en culottes courtes par tous les temps, nous sautions et plongions des souches d'arbres dans des rivières sans maître-nageur syndiqué, nous bricolions avec toutes sortes d'outils réputés dangereux des ateliers de nos parents, nous jouions avec des pétards à mèches, nous fumions des P4 à l'unité, nous sucions toute la journée des boites de coco (pas de coca) ; aux heures les plus chaudes, les lessiveuses étaient nos plus belles piscines, nous descendions à toutes allures les côtes en herbes des vergers sur des plaques de linoléum ou balatum en guise de luge. Les soirées exceptionnelles de grandes chutes de neige, nous avions la permission de jouer à la lueur des réverbères dans les rues enneigées, glissades et traineaux en bois fabriqués le jour même, avec des vieilles planchettes et des cerclages métalliques d'emballages pour patins, occupant notre temps et gelant nos mains violettes sans gants ; et même si on nous disait que tout pouvait arriver, nous sommes, pour la plupart, toujours là.


Nous roulions sur nos vélos sans frein ou marchions jusqu'à la maison du copain de classe ou de quartier et frappions à sa porte ; on entrait simplement, et nous étions très bien accueillis.


L'idée que nos parents auraient un jour à nous faire sortir de prison était inconnue, ils étaient AVEC la loi. L'idée que nos parents puissent être contre l'avis de l'instituteur, du professeur, du policier, du gendarme, du maire, du curé, qu'ils puissent en venir aux mains ou aux insultes était inimaginable.

Au service militaire, et avant en colo ou au patronage, nous avons appris à vivre ensemble en nous respectant, même si les bagarres étaient saignantes, elles ne finissaient pas au couteau ou à la kalachnikov.
Ces générations ont produit quelques-uns des meilleurs preneurs de risques, têtes pensantes et inventeurs de tous les temps, chefs d'entreprises, souvent autodidactes au bon sens débordant. Ces 50 années ont été une explosion d'innovations et nouvelles idées. Nous avions la liberté et la peur de l'échec, le succès et les responsabilités qui vont avec, mais nous avons appris comment gérer tout cela. Si vous êtes de ceux-là, si vous vous reconnaissez… FELICITATIONS !


Peut-être que vous voulez partager ceci avec d'autres qui ont eu la chance de grandir avant que les avocats ne viennent tout règlementer, avant que les « médias » ne prennent tant de plaisir à faire trembler les chaumières de leurs scoops dramatiques, sans certitudes...juste pour le fun et le fric.


Comme la vie était belle, limpide, parfois rude mais combien nous étions heureux !

 

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Commentaires
P
Eh bien ! Qu'avez-vous donc fait, nés entre 1935 et 1960, de vos enfants ? N'avez-vous pas su les élever pour qu'ils puissent jouir comme vous de l’insouciance et de l'air vivifiant ? Que s'est-il donc passé pour que des hommes et des femmes à l'éducation si parfaite, dans le respect de l'ordre et de la loi, fassent des enfants tellement dégénérés, individualistes ? Avez-vous omis de penser à leur transmettre votre bonheur ? Car les générations dont vous parlez sont aussi votre descendance, non ?
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B
excusez moi j'ai commis une erreur; au lieu de Mariet, lire Isa<br /> <br /> Merci.
Répondre
B
Bonjour Mariet<br /> <br /> Je comprends ce que vous ressentez, mais je crois que par la pensée nous ne sommes tout simplement pas synchrone,<br /> <br /> ceci dit en toute cordialité.<br /> <br /> je m'explique: <br /> <br /> - personnellement je ne pense pas que ce te texte ait été écrit pour blesser qui que ce soit, à moins de ne pas aimer la vie, c'est peu probable<br /> <br /> -je trouve dans ce texte un certain excès il est vrai mais je le compare un peu à l’effet amplificateur que l'on peu déceler dans la conversation marseillaise, un certain humour .<br /> <br /> - On ne passait pas son temps vautrés....je pense qu'il n'est pas malsain voire stimulant, de conseiller aux jeunes de bouger faire du sport, rencontrer des amis, parler; ce qui n'empêche pas de se retrouver sur la toile , c'est d"ailleurs ce que nous sommes en train de faire actuellement.<br /> <br /> -on avait du courage... ce n'est pas faux! mais il n'est pas dit que le courage n'existe plus,sauf peut être lors d'agressions dans le métro par exemple,<br /> <br /> - on respectais les autorités... oui! c'est le civisme tout simplement, c'est la base de la vie en communauté,le dévouement de l'individu envers la collectivité, les civilisations ne se sont pas faites en dix ans, ceux qui le croient se trompent.<br /> <br /> -Les tueries,les armes ont toujours existé mais il faut reconnaitre une dérive importante, je trouve anormal, vous aussi j'en suis persuadé, qu'un enfant se face trucider dans son école. c'est fréquent hélas !<br /> <br /> voyez vous Mariet ? je fais partie des "ringards" qui suivaient des cours de morale et d'instruction civique à l’école primaire, il y a bien longtemps, ce n'était pas si mal! <br /> <br /> quant au sacrifice pour conserver le pouvoir .... à mon plus grand regret ma vie est derrière moi, c'est ainsi! et si je pouvais faire profiter les jeunes de mon expérience vécue je m 'en satisferais. Leur avenir est entre leurs mains quoi de plus normal .<br /> <br /> C'était mon analyse personnelle, maintenant celle de l'auteur ?<br /> <br /> Cordialement.
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I
"reconnaissance de dette vis à vis des anciens qui ont su faire confiance"<br /> <br /> <br /> <br /> voilà ce qui est à faire passer d'une génération à l'autre, la confiance, et sûrement pas ce texte plein d'amalgames sous le couvert de dénoncer une surprotection attentatoire aux libertés.<br /> <br /> <br /> <br /> Quelle confiance en soi, quelle estime de soi, peuvent être transmises aux jeunes par des parents qui leur disent, comme dans ce texte :<br /> <br /> <br /> <br /> on n'était pas obèses, nous, on passait pas notre temps vautrés devant des écrans<br /> <br /> <br /> <br /> on savait prendre des risques, nous, on avait du courage<br /> <br /> <br /> <br /> on respectait les autorités, nous, on n'était pas des voyous, c'est pas nos parents qu'auraient eu besoin de venir nous repêcher à la prison pour mineurs<br /> <br /> <br /> <br /> on n'était pas des tueurs, nous, nos bagarres on les réglait aux poings, pas à l'arme blanche ou à feu<br /> <br /> <br /> <br /> Je trouve étrange qu'on trouve étrange que je m'insurge. C'est le mythe éternel de Cronos et d'Abraham, les enfants sacrifiés pour conserver le pouvoir
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M
http://www.oes.org/page2/9528~_Kids_That_Survived_Born_1930_-1979.html
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