Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
VITDITS ET AGLAMIETTES
VITDITS ET AGLAMIETTES
Publicité
Archives
Derniers commentaires
VITDITS ET AGLAMIETTES
Newsletter
0 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 355 376
Vous y êtes !

Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

11 février 2012

Apollinaire....dans Alcools...

alcools

 

J'ai eu le courage de regarder en arrière

Les cadavres de mes jours

Marquent ma route et je les pleure

Les uns pourrissent dans les églises italiennes

Ou bien dans de petits bois de citronniers

Qui fleurissent et fructifient

En même temps et en toute saison

D'autres jours ont pleuré avant de mourir dans des tavernes

Où d'ardents bouquets rouaient

Aux yeux d'une mulâtresse qui inventait la poésie

Et les roses de l'électricité s'ouvrent encore

dans le jardins de ma mémoire

 

Guillaume Apollinaire

 

Publicité
Publicité
Commentaires
A
Lô!<br /> <br /> J'ai pris le lien que tu donnes sur les popobiennets!<br /> <br /> TRois poèmes fabuleusement simples et forts!!!<br /> <br /> http://calounet.pagesperso-orange.fr/extraits/coeurmonde_cendrars.htm
Répondre
A
Mon verre est plein d’un vin trembleur<br /> <br /> comme une flamme<br /> <br /> Écoutez la chanson lente d’un batelier<br /> <br /> Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes<br /> <br /> Tordre leurs cheveux verts et longs<br /> <br /> jusqu’à leurs pieds<br /> <br /> Debout chantez plus haut en dansant une ronde<br /> <br /> Que je n’entende plus le chant du batelier<br /> <br /> Et mettez près de moi toutes les filles blondes<br /> <br /> Au regard immobile aux nattes repliées<br /> <br /> Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent<br /> <br /> Tout l’or des nuits tombe en tremblant s’y reflèter<br /> <br /> La voix chante toujours à en râle-mourir<br /> <br /> Ces fées aux cheveux verts qui incantent l’été<br /> <br /> Mon verre s’est brisé comme un éclat de rire<br /> <br /> <br /> <br /> Alcools, RHÉNANES
Répondre
L
... tabasse ! Pas manchot l'Apopo.
Répondre
Publicité