Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
VITDITS ET AGLAMIETTES
VITDITS ET AGLAMIETTES
Publicité
Archives
Derniers commentaires
VITDITS ET AGLAMIETTES
Newsletter
0 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 355 376
Vous y êtes !

Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

8 février 2012

La Poésie...quelques réflexions...

 poesieMontreal

 

Écrire un poème s'est tenter de faire venir au grand jour quelque chose qui est caché. Un peu comme une source souterraine qu'il s'agirait d'appréhender dans le silence de la terre. Le poète est une sorte de sourcier, sans baguette de coudrier, ni aucune baguette magique, qui se contente d'être attentif (à la pointe extrême de l'attention), au cheminement le plus lointain d'une source vive. La moindre distraction de sa part suffirait pour que disparaisse et se cache ailleurs ce souffle d'eau dans le noir, cette petite voix impérieuse qui cogne contre son coeur et qui demande la parole.

 

La ferveur ne suffit pas, il faut la patience quotidienne de celui qui attend et qui cherche, et le silence et l'espoir, sans cesse ranimés, au bord du désespoir, afin que la parole surgisse, intacte et fraîche, juste et vigoureuse. Et alors vient la joie.

 

Le poète est au monde deux fois plutôt qu'une. Une première fois il s'incarne fortement dans le monde, adhérant au monde le plus étroitement possible, par tous les pores de sa peau vivante. Une seconde fois il dit le monde qui est autour de lui et en lui et c'est une seconde vie aussi intense que la première.

 

L'imaginaire est fait du noyau même de notre être avec tout ce que la vie, au cours des années, a amassé de joie et de peine, d'amour et de colère, tandis que la terre qui nous entoure fait pression, dans sa puissance énorme, et s'engouffre et il y a passage du dehors au dedans et du dedans au-dehors, échange et jubilation. Le poète saisit sa propre vie à deux mains, au moment même où l'univers sauvage bascule en lui. La parole, empoignée de toutes parts, est dite, surprenante et de naissance inconnue, pourrait-on croire, tant l'événement nous dépasse et nous enchante.

 

Anne Herbert

 

Publicité
Publicité
Commentaires
A
Je vais sur ton blog dans la journée et je vois la présentation de tes livres..<br /> <br /> Bonne journée d'écriture et de réchauffement des températures!<br /> <br /> Aglaé
Répondre
I
J'avais écrit Hébert, et comme j'ai cru que c'était moi qui faisait une faute, j'ai rajouté le "r" après !!! <br /> <br /> L'adresse de mon blog est : insula.over-blog.net Mon livre "Le raisin des ours" n'est pas encore terminé, mais les Éditions Le Libre Feuille viennent de publier mon nouveau recueil "Une ortie blanche" en livre d'artiste (gravures de Michel Boucaut), il est présenté sur mon blog.<br /> <br /> Je souhaite une belle audience au livre de Marlène Tissot dont j'apprécie l'écriture.<br /> <br /> Belle soirée à toi Aglaé.
Répondre
A
Le gendre de Jean Marc...c'est bien, et l'affiche est belle! Je t'ai fait faire une faute à Hébert...et non Herbert...mais je ne sais pas corriger!<br /> <br /> Peux-tu me laisser l'adresse de ton nouveau blog?<br /> <br /> Merci à toi.<br /> <br /> Le livre de Marlène Tissot:"Mailles à l'envers" est sorti des presses cette semaine.<br /> <br /> Et ton ours aux raisins, où est-il?<br /> <br /> Bisou de Glaé
Répondre
I
Très belle écriture que celle de Anne Herbert ! L'affiche du Festival de la Poésie a été créée par le peintre Lino qui est le gendre de l'écrivain JM La Frenière.
Répondre
A
"La ferveur ne suffit pas, il faut la patience quotidienne de celui qui attend et qui cherche, et le silence et l'espoir, sans cesse ranimés, au bord du désespoir, afin que la parole surgisse, intacte et fraîche, juste et vigoureuse. Et alors vient la joie."
Répondre
Publicité