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VITDITS ET AGLAMIETTES
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Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

28 décembre 2011

Hervé Baudouy...'Capitaine Carambar'...1ère partie...

 

 kids_pirates

 

Les Courses mirifibolantes du Capitaine Carambar,
Corsaire à temps partiel.

(Chapitre 10 des Mémoires réincarnativs du Samovar)
-------------------------------------------------------------------------------------------

Après des négociations ardues et pénibles avec le Répartiteur, et dont
je vous épargnerai le détail, j'avais obtenu qu'il m'attribue un "créneau calme" dans la
suite de mes péripéties récurrentes. En contrepartie, j'avais accepté
que cela se passe  - encore - sur Terre...

Ainsi donc, j'apparus, inattendu et vagissant, dans une famille normale,
au cœur d'un quartier populaire normal d'une banlieue normale...
quelque part sur la Terre ( est-elle normale ? )

Je vous passerai les détails inintéressants d'une enfance banale, les
oreillons, la rubéole, la flemme,
le B.A. BA, Il était une fois..., le Père Noël dont je savais moi,
que... bref; Barbe-Bleue et les sept Nains...
Mentionnons tout de même, pour les Archives, une maladie inconnue de mes
parents : la samovarite aiguë; disposition neuro-zygomatique qui amène
le sujet à ne rien prendre au sérieux, à rire de tout...
Pardon ?
Oui, c'est une maladie chez eux.
Chez moi, en Samovarie, on appelle ça " état normal".
J'étais aussi atteint de Rêvalité Aléatoire et je m'évadai fréquemment
dans des mondes parallèles, des réalités décalées.
Autre chose : je refusai en général de regarder la télévision. Au début
mes copains trouvaient ça bizarre,
presque anormal. Mais peu à peu, je les ai entraînés dans mes
Rêves-Mondes et ils m'ont suivi.
Allez, il y a encore de l'espoir pour la Terre!

J'avais 10 ans...
Zorro était mon copain  (et le sergent Garcia le concierge de l'école)
M. Ed, le cheval, parlait à la télé. Et ce qu'il disait était bien plus
drôle que les discours politiques.
Je passais mes jeudis dans l'Ile au Trésor, situé dans le grand chêne du
parc voisin.
La Bretagne était mon rêve d'attache. Avec St-Malo comme centre de
gravité.
Rin-Tin-Tin n'était pas encore Ran Tan Plan...

J'avais 10 ans...
Age merveilleux et terrible. On rêve tout parce qu'on ne peut rien.
Et je rêvais!
La plupart du temps, j'étais Carambar, le corsaire sans navire, le roi
des Mers Imaginaires. Et je vivais des aventures maritimes exaltantes et
fabuleuses avec mes copains.

J'habitais au numéro cinq de la rue Jean-Bart (un signe, non ?)
En fait, il s'appelait « Jean Barque et je lève l'ancre. Qui m'aime me
suive ! », mais c'est trop long pour une plaque sur le mur.
Je vivais  dans un trois pièces-cuisine au huitième étage. De la fenêtre
de la salle de bains, en me penchant, je voyais la pointe de la Tour
Eifel; fabuleux, non ?!

Et c'est là qu'avaient lieu le départ des courses corsaires du Capitaine
Carambar, avec ses matelots :
- Lulu la Ficelle - long comme un jour sans pain, et épais comme une
promesse politique. Fallait l'attacher les jours de grand vent...
- Lala, de son vrai nom Dirla Dada, un type drôle qui chantait tout le
temps.
- Jacquot la Bricole - dit "42" (et ne me demandez pas pourquoi !)
- Agnès Thézie - surnommée La Belle au Bois Dormant.

Et c'était mes matelots, fringants et téméraires, qui m'accompagnaient
dans mes courses lointaines.
Et qui m'appelaient Capitaine !
Même quand on ne touchait jamais terre !

C'était mes amis depuis une partie de rami (variante Nagrobis) où
j'avais misé gros, mais qui ne rima pas comme je le souhaitais.
La vie est dure parfois.
Je perdis au rami
Je gagnais des amis
Mêmes si les amis râlent,
Ils gardent le Cap Itaine !
C'était les Copains d'abord (d'âge)

... On se retrouvait tous, chaque semaine, le samedi après-midi, de 14
heures à 18 heures, parfois jusqu'à 17h 30 les jours de grand vent.

Notre histoire aurait pu commencer le samedi d'avant ou celui d'après,
mais elle commença ce samedi-là.
A cause des chaussettes, peut-être ?

Quoi qu'il en soit, ce samedi-là, je me levai juste avant l'heure du
petit-déjeuner, laquelle fluctuait en fonction de l'heure de mon lever.
Un demi bol de lait (non écrémé : il faut vivre dangereusement!),
avec cinq cuillérées de chocolat et quelques sucres : voilà le petit déjeuner qui permet de
tenir à travers les tempêtes et les batailles sanglantes.
Je m'enfournais également deux monstrueuses tartines beurrées et confiturées, pour éviter le scorbut.

Passage - rapide - à la salle de bains: la mousse à raser, additionnées
de dentifrice est un shampoing idéal pour rendre les cheveux aussi
raides que les vrais corsaires de Antilles !

Ensuite, je m'habillai.
D'abord, à mon pied gauche, mon bas de couleur verte, comme le samedi
d'avant et sans doute le samedi suivant.
Ensuite, à mon pied droit, le bas de couleur rouge qui était percé ce
samedi-là mais qui, notez-le, ne l'était pas  le samedi précédent et dont le samedi suivant ne savait pas s’il serait encore percé, ou même rouge!

Puis j'enfilai mon pantalon à manches courtes, bouffantes, à peu près
bleu, avec un maillot très marin qui avait fait la bataille de Trafalgar
du temps où j'y étais mousse.
Par-dessus, je passai un gilet qui avait été vert, jadis, et percé depuis un nombre indéterminé de semaines : j'avais réussi à le distraire à l'attention férocement raccommodeuse de ma mère.
Je sautai dans mes souliers.
Enfin je mis mon grand chapeau de corsaire, pour compléter ma tenue avec
panache.
J'ouvre ici une parenthèse : (Au début, je n'avais pas de chapeau de
corsaire, et ça ne faisait pas sérieux! Alors, mes copains avaient décidé de m'en offrir un. Mais, dans notre ville, pas plus de chapeau de corsaire que de panthère rose - même
au zoo! Jacquot se dit que conserve et corsaire, cela sonnait un peu
pareil. Il trouva une grosse boite de conserve, vide, qu'il orna d'un
tissu issu du découpage clandestin de deux shorts : un rouge et un vert.
Ca faisait un peu perroquet, mais quel panache ! Je referme la
parenthèse).

 

A suive...

Hervé Baudouy!

 

 

 

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Commentaires
A
...demain!<br /> <br /> <br /> <br /> BONSOIR!<br /> <br /> Agladodo!
Répondre
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