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VITDITS ET AGLAMIETTES
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Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

25 décembre 2011

Le regretté Platon....Merci Sylvie....pas la Hurette...l'autre....

 

 

 Clivage%20de%20l'androgyne

L'androgyne 

Pourquoi recherche-t-on son âme soeur ? Voici une petite légende toute poétique venue du fond des âges grecs... - [...] Jadis, la nature humaine était bien différente de ce qu’elle est aujourd’hui. D’abord il y avait trois sortes d’hommes : les deux sexes qui subsistent encore, et un troisième composé de ces deux-là ; il a été détruit, la seule chose qui en reste, c’est le nom. Cet animal formait une espèce particulière et s’appelait androgyne, parce qu’il réunissait le sexe masculin et le sexe féminin ; mais il n’existe plus, et son nom est en opprobe. En second lieu, tous les hommes présentaient la forme ronde. Ils avaient le dos et les côtes rangés en cercle, quatre bras, quatre jambes, deux visages attachés à un cou orbiculaire et parfaitement semblables, une seule tête qui réunissait ces deux visages opposés l’un à l’autre, quatre oreilles, deux organes de la génération, et le reste dans la même proportion. [...] Leur corps était robuste et vigoureux, et leur courage élevé, ce qui leur inspira l’audace de monter jusqu’au ciel et de combattre contre les dieux, ainsi qu’Homère l’écr it d’Éphialte et d’Otos.Zeus examina avec les dieux le parti qu’il fallait prendre. L’affaire n’était pas sans difficulté : les dieux ne voulaient pas anéantir les hommes, comme autrefois les géants, en les foudroyant, car alors le culte et les sacrifices que les hommes leur offraient auraient disparu ; mais, d’un autre côté, ils ne pouvaient souffrir une telle insolence. Enfin, après de longues réflexions, Zeus s’exprima en ces termes : "Je crois avoir trouvé, dit-il, un moyen de conserver les hommes et de les rendre plus retenus, c’est de diminuer leurs forces. Je les séparerai en deux ; par là, ils deviendront faibles ; et nous aurons encore un autre avantage, ce sera d’augmenter le nombre de ceux qui nous servent [...]."Après cette déclaration, le dieu fit la séparation qu’il venait de résoudre ; et il la fit de la manière que l’on coupe les œufs lorsqu’on veut les saler, et qu’avec un cheveu on les divise en deux parties égales. Il commanda ensuite à Apollon de guérir l es plaies, et de placer le visage et la moitié du cou du côté où la séparation avait été faite, afin que la vue de ce châtiment les rendît plus modestes. [...]Cette division étant faite, chaque moitié cherchait à rencontrer celle dont elle avait été séparée ; et, lorsqu’elles se trouvaient toutes les deux, elles s’embrassaient et se joignaient avec une telle ardeur, dans le désir de rentrer dans leur ancienne unité, qu’elles périssaient dans cet embrassement de faim et d’inaction, ne voulant rien faire l’une sans l’autre [...].Et ainsi la race allait s’éteignant. Zeus, ému de pitié, imagine un autre expédient : il met par-devant les organes de la génération, car auparavant ils étaient par derrière ; on concevait et l’on répandait la semence, non l’un dans l’autre, mais à terre, comme les cigales. Zeus mit donc les organes par-devant et, de cette manière, la conception se fit par la conjonction du mâle et de la femelle. Alors, si l’union se trouvait avoir lieu entre l’homme et la femme, des enfants en étaient le fruit, et si le mâle venait à s ’unir au mâle, la satiété les séparait bientôt, et les renvoyait à leurs travaux et aux autres soins de la vie.De là vient l’amour que nous avons naturellement les uns pour les autres : il nous ramène à notre nature primitive, il fait tout pour réunir les deux moitiés et pour nous rétablir dans notre ancienne perfection. Le Banquet.

 

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Commentaires
S
oups!! au passage Aglaé, j'aime non! j'adore ta phrase!<br /> <br /> merci pour ce plaisir des mots...
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S
"le subtil, c'est une longue patience, mais ça forge des hommes forts...et des femmmes!" Aglaé <br /> <br /> <br /> <br /> J'avais envie de donner suite aux commentaires de Dan que j'ai lu attentivement ;)
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D
Michel Onfray :<br /> <br /> http://banquetonfray.over-blog.com/article-michel-onfray-le-rire-de-democrite-75200616.html<br /> <br /> (faute plus haut, pardon : "Terminaleuuuuu")<br /> <br /> <br /> Dan
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D
Au programme du Bac. Premier bouquin que l'on doit se farcir en Terminal.<br /> C'est nul : l'amour c'est avant tout le désir de l'autre. <br /> Mâle avec mâle, femelle avec femelle, mâle avec femelle, qu'importe !<br /> D'autant plus que Platon se régalait avec les très jeunes garçons (les éphèbes).<br /> "Par derrière" c'est pas dégueu...<br /> Quel faux Q ce Platon ! hahaha !!!<br /> <br /> http://jm.nicolle.pagesperso-orange.fr/jmn/sujet/banquet_lacan.htm<br /> <br /> A lire...<br /> <br /> Dan
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A
C'est pas con!
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