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VITDITS ET AGLAMIETTES
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Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

15 décembre 2011

Agence France Presse...La tempête chez Jean Barbé...

Quib

Quib

Quib

Jean Barbé

 

 

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Commentaires
J
... De confectionner ainsi la soupe dans le garage...
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J
Belles photos et poème tout à l'honneur du vent !<br /> JM
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A
...pour les trois dernières strophes envolées...chez nous aussi la mer roule et ronfle pas loin de mes fenêtres et c'est beau...j'en parle pas à Doudou qui vient de rentrer trempé comme plusieurs soupes du garage où il devait déposer la voiture! Bien choisi son jour!
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I
dans l'arrière-pays atlantique, c'était comme ça ces jours là :<br /> <br /> J’aimais, je me souviens, ces jours de tempête, où le vent ouvrait grand toutes les fenêtres du ciel, et mousseuse la mer roulait sur les toits accroupis, loin dans l’intérieur. J’aimais qu’il fasse sombre et, rentrant les épaules, remonter le courant, aiguilles dans les yeux. <br /> <br /> Qui verrait le bout du chemin, quand oblique l’averse, et doute de ses mains, sous la perlée d’oxyde oubliant leur tracé ? D’avoir souvent tremblé le ménisque doré sous le halo trop cru dans le soir allumé, faudrait-il leur dénier la chair et la chaleur ?<br /> <br /> Car c’est grande douceur, l’incise du vitrail, et sa flaque illisible sur la dalle atténuée dessous les pas anciens. Musique de la pluie, en écho sous la voûte, du jardin frais où penche la pierre blanche du passé, rongée par la tendresse.<br /> <br /> Et tout ce qui éveille, et givre et mord et brille et blesse, tout ce qui fouaille, éreinte et rit, qu’il soit chanté et béni.
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J
Je disais donc a Aglaé qui s'inquiétait de notre santé que pour l'instant et n'en déplaise à Météo France, le vent ne nous a pas encore vraiment bousculés davantage que d'autres fois....<br /> <br /> Mais quand même ce foutu zef a réussi, en douce, à chouraver la moitié du petit texte que je lui avais mis à l'appui :<br /> <br /> Le vent le vent le vent chez moi<br /> A toujours la mer dans les bras<br /> Et des embruns entre les dents<br /> Chez moi le vent <br /> Chez moi le vent <br /> <br /> Chez vous il casse les antennes<br /> Et retourne vos parapluies<br /> Pour se distraire quand il traîne<br /> Dans les rues sales son ennui<br /> <br /> Le vent le vent le vent chez moi <br /> Roule son clope aux draps des mâts<br /> Et fait son lit dans des gréements<br /> Chez moi le vent<br /> Chez moi le vent <br /> <br /> Chez vous il fait pleurer les arbres<br /> Quant il les a déshabillés<br /> Pour mener la danse macabre<br /> Des feuilles mortes mordorées<br /> <br /> Mais le vent chez moi ma parole<br /> Joue tout l’automne à pigeon vole<br /> Il fait marrer les goélands<br /> Et se gondoler l’océan<br /> <br /> Chez vous le vent tire la nuit<br /> Des cris d’orfraie à vos volets<br /> Il transperce vos insomnies<br /> En sifflant comme une sagaie <br /> <br /> Chez moi le vent<br /> Chez moi le vent<br /> Quand il se prend pour un ténor<br /> Il fait plein ouest perdre le nord<br /> A ma girouette en fer blanc<br /> Chez moi le vent<br /> Chez moi le vent
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