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VITDITS ET AGLAMIETTES
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Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

15 août 2011

Tous à Vascoeuil aujourd'hui...à ce soir!!!

chatnoir

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A
Son nom est l'acronyme de « Copenhague, Bruxelles, Amsterdam », du nom des villes de résidence de la plupart des membres fondateurs : Christian Dotremont, Jacques Calonne, Joseph Noiret, Asger Jorn, Karel Appel, Constant, Corneille, Pierre Alechinsky, Jan Nieuwenhuys, Pol Bury, Georges Collignon, Henry Heerup, Egill Jacobsen, Carl-Henning Pedersen, Jacques Doucet et Jean-Michel Atlan.<br /> <br /> Les membres du mouvement Cobra répudient la culture rationaliste occidentale, dont la décomposition est devenue évidente, selon eux, au cours de la seconde guerre mondiale. Souhaitant s'abreuver aux sources premières de la création, ils vont chercher leur modèles auprès de formes artistiques non encore contaminées par les normes et les conventions de l'occident : les totems et les signes magiques des cultures primitives, la calligraphie orientale, l'art préhistorique et médiéval. Cependant ils découvrent des pans encore intacts de leur propre culture, dont telles formes, encore vigoureuses, de l'art populaire nordique, de l'art primitif, de l'art naïf, et des créations dues aux enfants ou à des handicapés mentaux. Pour eux, l'écriture est par ailleurs l'expression la plus directe du psychisme de l'individu. En fait les membres du mouvement Cobra militent en faveur d'une régression consciente, d'un retour aux images archétypiques qui, semble-t-il, demeurent enfouies au tréfonds du subconscient, ainsi que l'a montré l'enseignement du psychologue suisse Carl Gustav Jung, que beaucoup de lecteurs de leur génération admirent. L'expressionnisme qui apparaît immédiatement après la guerre, se situe dans le droit fil du surréalisme, contre lequel il représente, dans une certaine mesure, une réaction. Le surréalisme, qui prône l'exploration du subconscient, se répand comme une tache d'huile dans le monde entier au cours des années 1930, et contribue à grossir considérablement le répertoire des thèmes mis à disposition des artistes. La génération d'après guerre, en approfondissant le sujet, retrouve des strates mythiques et collectives de ce monde secret. Ses représentants substituent alors à l'automatisme, utilisé par les surréalistes comme moyen de révéler le subconscient, la spontanéité. Venus du surréalisme les artistes de CobrA rompent avec les communistes lorsque ces derniers optent pour le réalisme socialiste. Recherchant l'expérimentation et la vitalité, ils se rapprochent alors de la poétique libertaire. L'architecte néerlandais Aldo van Eyck[2] fut le scénographe des expositions majeures du groupe.<br /> <br /> Le mouvement se dissout dès 1951, à cause, d'une part, de dissensions et de rivalités, et, d'autre part, de la maladie des deux promoteurs, Jorn et Dotremont. Cependant Christian Dotremont, animateur, théoricien, commentateur et secrétaire général du mouvement durant ses trois années d'existence, est resté pour les membres du groupe un lien entre eux. Ses idées ont influencé l'Internationale situationniste.
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