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VITDITS ET AGLAMIETTES
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Vous y êtes !

Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

25 avril 2011

Isabelle Herbert...les deux autres poèmes promis hier!!!

 

 

 

ETE_2009_437

RAMURES

 

Où cueillir en hiver et quand

dans les cités siffle le vent

des lianes et des fleurs

l’orchidée carnassière

à ferme chair

des contes mantichores

à dents triangulaires

et glaise rouge en tresses ?

 

Sous les nuages pas si bas

surfent les noirs corbeaux grolliers

voleurs de noix tire-lupins

et de haut vol s’en vont jeter

sur le dur leur faim du cœur tendre

débordant le plat-bord

de la coque éclatée.

 

Qui saurait dire quand

crécellent les clôtures

des entrepôts bardés

quand rouille le sang froid

du béton surarmé

qui saurait me dire où

volent les papiers gras

les ailes des affiches

en anges déchirés

dénicher l’oiseau bleu

griot de mon enfance

qui secouera ses cendres

et rira déployé

un jour en plein décembre ?



IMAGOS

C’est pas qu’on soit ailés

pas même des élytres

peut-être un peu larvés,

dans la chaleur intérieure

on se réaménage.

Je vais te dire d’ailleurs

on ne vole jamais

on n’a que ce qu’on donne.

Tout ce jour la lumière a changé

et la neige de couleurs,

c’était à chaque lever d’œil

le bon moment.

Le soir aussi a ses nuances

sur les toits aux ombres longues

ou derrière les portails à claire-voie

et j’aime la nuit quand elle brille

quand il fait froid.

L’autre jour au redoux

une branche a lâché sa charge

devant moi

et la neige en tombant a gardé

un court instant

la forme courbe du rameau

dans l’air sans poids.

Ainsi rêve-t-on d’aubes

en comprenant à peine

ce que versent la nuit

les étoiles en nous,

et ce n’est pas le songe

mais sa poudrée fugace

au matin sur nos mains

qui nous remet en marche.



Isabelle Herbert

 

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