le chat de Baudelaire...et celui d'Alain devant la Madone d'aglaé...
Le chat
De sa fourrure blonde et brune
Sort
un parfum si doux, qu'un soir
J'en fus embaumé, pour
l'avoir
Caressé une fois, rien qu'une.
C'est l'esprit familier du lieu;
Il
juge, il préside, il inspire
Toutes choses dans son
empire;
Peut-être est-il fée, est-il dieu?
Quand mes yeux vers ce chat que
j'aime
Tirés comme par un aimant,
Se retournent docilement
Et
que je regarde en moi-même,
Je vois avec étonnement
Le feu de
ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales,
Qui me
contemplent fixement.