Petit plaisir du matin...

En revenant de chercher la croque au Carrefour du coin, je regarde les affiches nouvelles sur les devantures des troquets et des fleuristes. Je m'attarde sur le lieu et l'ouverture d'une Galerie de peinture à VIllerville, près de Deauville, et je lis:

                                      Ouverture de la Galerie Machinchouette au carrefour du Singe en hiver!

Quelle bonne idée...Me reviennent en mémoire le roman de Blondin lu dix foix et le film de Verneuil avec Belmondo et Gabin en alcoolos sublimes...Le film était tourné à Villerville que nous connaissons comme notre poche et la Municipalité a eu cette délicieuse idée de baptiser un de ses lieux en hommage à tous ces gens de talent...C'est bath la vie quelquefois!

J'ai écrit un texte sur e film( magnifique texte!) mais je l'ai perdu...je perds tout...la mère de Doudou, me disait , quand j'étais jeune: "Tu perdrais ton cul si il n'était pas attaché...!" Ahahahaha!

Comments

[Lô]

.. t'as du mal avec l'anglais ? tiens, regarde un homo sapiens pas trop éloigné du singe, de langue anglaise qui chante français :

Evidemment, ça n'a rien à voir avec les restes qu'on va encore avoir à s'enfiler demain...

http://www.youtube.com/watch?v=hPhuyvhHzC0

[aglae]

...pour la vidéolô!!!
Bonsoir et un bisou!

[Lô]

... Eux ? bien décidés à stopper ? Faudrait bien avoir un grain bien planté dans le pariétal ou dans je ne sais quoi qui peut servir de cerveau (reptilien, limbique et néo-cortéxien) pour imaginer qu'on puisse s'en sortir sans un mininmum... funny funny...

http://www.youtube.com/watch?v=sr2zI99bvso

[aglae]

Pour la nième fois, j'ai regardé « Un singe en hiver » ce film d'Henri Verneuil sur un roman d'Antoine Blondin. Je ne m'en tire jamais sans un petit sanglot dans la gorge. Gabin et Belmondo sont incomparables dans leurs rôles respectifs et l'histoire de Blondin est parfaite. Mais surtout, le problème de l'alcool qui m'a autrefois concerné, est traité avec une finesse, une émotion, une profondeur, qui me va toujours droit au cœur.
 
Loin d'être présenté comme un vice et une dégradation (dégradation qui finit hélas par se produire) les deux auteurs font vivre, rire, souffrir devant nous, deux hommes qui cherchent dans l'alcool, un piédestal qui leur permette de surmonter les emmerdements de la vie, de magnifier des journées médiocres, des boulots ternes, et de trouver dans l'ivresse, une ascension vers des rêves fous, une démesure et  un essor pour un envol très haut… très haut…
 
On peut dire que ce sont des princes de l'ivresse. Ceux qui boivent au péril de leur vie, non pour sombrer dans le lourd sommeil des poivrots, mais pour décoller un moment et larguer les amarres… ce n'est pas innocent que nos deux héros, dans leur cuite superbe et lamentable, atterrissent, l'un en Chine, l'autre en Espagne, chacun selon les destinations rêvées, ratées, regrettées, de leurs pauvres vies.

[AR_d_N]

...du Q hihi
Bisous en coup de vent !