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VITDITS ET AGLAMIETTES
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Vous y êtes !

Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

22 avril 2010

Une miette de Monsieur Roquet

bilune2

Une vie pour rien!



J'ai préparé mon épitaphe: "Une difficile maieutique mais on s'rapproche".

Au cas ou je meure prématurément, renversé par le Rer B, que je prends très rarement.

Au cas ou je ne décide pas de me faire incinérer.


J'ai failli devenir un écrivain: publié, sans doute.

Il s'en est fallu de peu. De 2 centimètres exactement.

Rien à voir avec le plafond.

Ecrire était toute ma vie. Les autres auraient dû le sentir.

La sueur penchait mon front sur des affres terribles: laisser une trace et faire sortir de mon crâne un truc qui ressemble enfin à quelque chose. Du vomi ou de la bave. De la haine, de la rage.


J'écrivais des tonnes de pages sur l'écran, elles brillaient d’ailleurs assez : ce n'était pas de la fierté, ni même un aboutissement, mais juste un meilleur réglage de la luminosité.


Un long chemin me séparait pourtant de mes débuts.

J'ai commencé d'écrire vers l'âge de bronze.

Evolué vers l'âge ingrat.

Terminé sur l'âge I té.

Du japonais "sagesse morose".

Je terminerai sans doute dans une maison de retraite, près de Melun. Ou à l’asile.


J'enregistrais sous Word, tout ce que j’écrivais, je ne relisais pas d'abord, je relirais plus tard, laissant le temps faire et défaire les nœuds… de mes chaussures.

Je compare les textes à des chaussures: blanches et bleues. Des baskets pour êtes plus précis.

Usés, les noeuds, j'avais relu mes textes.

J’étais devenu comme eux, exécrable !

De moins en moins écrivain.


Dans la chambre "34", je marche désormais pieds nus.

Deux centimètres, ça compte!

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Commentaires
L
Alors arrête de prendre le train, il y a toujours des mains qui te poussent, je le disais récemment, plaque toi contre le mur et avance que lorsque le train est à quai et tu vivras longtemps, longtemps. Longue vie !
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L
... palpable cet écrit... Enfin, je veux dire, on sent bien l'être humain derrière... J'aime bien...
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A
...est une "Bilune" de Monsieur Mouton et elle est accrochée sur un mur de notre salle à manger. Nous sommes, nous les plus vieux de la famille, très amateurs de cette composition franchement moderne...ça bluffe nos gosses!<br /> Dimension: 85 cm/85 cm
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