Agla, son ours et un mot de Thomas (et Dan)...
– Moi, j'ai vu des ours blancs en vrai et en liberté
– Ah oui, où ça ?
– Du côté de l'antarctique enfin... euh... assez au large quand même de l'antarctique : aux Kerguelen, quand j'allais pêcher la légine, là bas, à bord du Cap Dur. Il y avait plein d'ours blancs perchés sur des icebergs qui dérivaient autour des îles – l'été austral était particulièrement chaud et beaucoup de glaces s'étaient détachées du continent blanc.
– N'importe quoi. Il n'y a pas d'ours blancs dans l'hémisphère sud.
– Mais si, j'te jure ! J'en ai vu plein !
– T'as dû rêver. Tu devais être fatigué. Ces campagnes de pêche... Tiens, j'vérifie sur Wikipédia... Ah ! tu vois : pas d'ours blancs dans le sud.
– D'accord, d'accord. Mais pas d'ours bruns non plus, hein ! C'est écrit aussi ! Ça prouve bien que je ne raconte pas n'importe quoi.
Tomas Arfeuille
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Et point final. Tout finit mal. Le Temps, ha ! ce foutu Temps qui me presse à toute allure vers l’inévitable miroir sans mensonge. Pourtant j’étais jeune au moment où l’effleurement de votre regard secouait mes larmes dans la Maison. J’étais jeune. J’étais Maintenant. J’étais là à tout Instant. J’avais de l’impatience. L’impatience de votre présence sur mon corps, là où nous lisions les mêmes auteurs. J’écrivais sur votre dos et point final au bas de votre cul.
Dan