Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
VITDITS ET AGLAMIETTES
VITDITS ET AGLAMIETTES
Publicité
Archives
Derniers commentaires
VITDITS ET AGLAMIETTES
Newsletter
0 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 355 350
Vous y êtes !

Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

14 février 2016

Poème ISA...

Sagrada familia Photo Isa

 

 Dans l’estive spongieuse d’un hiver sans neige,

où penchait une grange à la base de pierre,

au travers de la forêt longeant le torrent,

j’ai vu entre les troncs tourner très lentement

les longs rayons brumeux du moulin du soleil.

A mi-pente il venait de dépasser la crête,

découpé par les pesses il allongeait ses aubes,

et dans l’infinie diffraction des gouttelettes

l’engrenage tournait de la terre et du temps.

 

 

Semée que je fus c’était sans dessein

- pourvu que ce fût dans l’eau de l’ivresse -

comme au vent le grain plumeux du hasard.

Avant de marcher je tournais déjà

sous le chapiteau dans le grand manège,

pareillement tous les atomes en moi.

En savoir le vide et la cohérence

fait-il pas léger, danse dans la danse ?

 

Isabelle Herbert

 

Publicité
Publicité
Commentaires
J
Le soleil ne connaît ni le jour ni la nuit<br /> <br /> Ni l’été ni la pluie<br /> <br /> Ni la mort ni la vie<br /> <br /> <br /> <br /> Le soleil est un con qui brille sans raison<br /> <br /> Et croit tenir le temps sans savoir les saisons<br /> <br /> Sans bouger d’un iota<br /> <br /> <br /> <br /> Le soleil se contente à jamais d’être là<br /> <br /> Trônant dans le cosmos<br /> <br /> Comme un grand chauffe-plat<br /> <br /> Mais entre lui et toi<br /> <br /> Quand tu dors doucement sous ses rayons moroses<br /> <br /> Le langoureux nuage<br /> <br /> Qui chine des images<br /> <br /> Dans ton cou <br /> <br /> Sur ta joue <br /> <br /> Sur tes paupières closes<br /> <br /> C’est mon ombre <br /> <br /> Entre lui et toi c’est mon ombre<br /> <br /> Rien que mon ombre<br /> <br /> Mon ombre toujours qui mange ton visage .
Répondre
Publicité