Isa... L'épais du noir...
C’est pas qu’on soit ailés,
pas même des élytres
mais que ça bat parfois
plus fort souffle courant
comme autour d’une flamme
on voit l’épais du noir
enfler ou expirer
de moins qu’un courant d’air
comme la pleine lune
palpite par les nuages
et que le vu s’en vient
en chaleur intérieure.
C’est là sous la chitine
dans la fusion des chairs
que larvés sans dessein
on se réaménage
… et tu le sais déjà
qu’on ne vole jamais.
Isabelle Herbert