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VITDITS ET AGLAMIETTES
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Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

16 novembre 2015

Catherine POZZI...

alienor

 

 

AVE

 

 

Très haut amour, s’il se peut que je meure

Sans avoir su d’où je vous possédais,

En quel soleil était votre demeure

En quel passé votre temps, en quelle heure

Je vous aimais,

 

 

Très haut amour qui passez la mémoire,

Feu sans foyer dont j’ai fait tout mon jour,

En quel destin vous traciez mon histoire,

En quel sommeil se voyait votre gloire,

O mon séjour…

 

 

Quand je serai pour moi-même perdue

Et divisée à l’abîme infini,

Infiniment, quand je serai rompue,

Quand le présent dont je suis revêtue

Aura trahi,

 

 

Par l’univers en mille corps brisée,

De mille instants non rassemblés encor,

De cendre aux cieux jusqu’au néant vannée,

Vous referez pour une étrange année

Un seul trésor

 

 

Vous referez mon nom et mon image

De mille corps emportés par le jour,

Vive unité sans nom et sans visage,

Cœur de l’esprit, ô centre du mirage

Très haut amour.

 

Catherine Pozzi

Catherine POZZI

(Envoyé par Isa)

 

 

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Commentaires
D
La rue<br /> <br /> <br /> <br /> La rue sexuelle s’anime <br /> <br /> le long de faces mal venues, <br /> <br /> les cafés pépiant de crimes <br /> <br /> déracinent les avenues. <br /> <br /> <br /> <br /> Des mains de sexe brûlent les poches <br /> <br /> et les ventres bouent par-dessous; <br /> <br /> toutes les pensées s’entrechoquent, <br /> <br /> et les têtes moins que les trous.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Antonin Artaud
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A
Catherine Marthe Louise Pozzi naît dans un milieu bourgeois de la fin du XIXe siècle, de Samuel Pozzi, chirurgien et gynécologue, et de Thérèse Loth-Cazalis.<br /> <br /> La famille, brillante et cultivée, fréquente les gens aisés, les artistes, les écrivains (José-Maria de Heredia, Paul Bourget…). Catherine aura deux frères cadets, Jacques et Jean. Jeune, elle étudie avec des précepteurs ; elle s’intéresse à la musique, pratique le tennis et l’équitation. Dès l’âge de 11 ans, elle commence à tenir un premier Journal. Elle étudie également un an à Oxford.<br /> <br /> À 25 ans, elle épouse, sans conviction, l’auteur dramatique à succès Édouard Bourdet. En 1909 naît leur fils Claude.<br /> <br /> Vers 1910 apparaissent les symptômes de la tuberculose dont elle souffrira désormais jusqu’à sa mort.<br /> <br /> Elle se lance dans l’étude de l’histoire de la philosophie et des religions, des mathématiques et des sciences, et est l’élève de Marie Jaëll. En 1918 elle passe le baccalauréat, à 37 ans. La même année son père est assassiné par un ex-patient, affligé du délire de persécution.<br /> <br /> Elle est l’amie de Rainer Maria Rilke, Anna de Noailles, Jean Paulhan (rédacteur en chef de La Nouvelle Revue française), Colette, Henri de Régnier, Pierre Jean Jouve entre autres.<br /> <br /> Elle entame en 1920 une relation tumultueuse avec Paul Valéry, qui durera huit ans et donnera lieu à une importante correspondance. La rupture avec celui-ci l'éloignera du Paris des salons et provoquera chez elle un pénible sentiment de solitude.<br /> <br /> Elle meurt à Paris le 3 décembre 1934, minée par la tuberculose, la morphine et le laudanum.
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