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VITDITS ET AGLAMIETTES
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Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

29 juillet 2015

Foto de Tam...autre aspect de la Hollande!!!

DSC_15861

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Commentaires
P
Oui, peut-être suffit-il à un poème d'être vraiment beau, pour être aimé pour toujours.<br /> <br /> Purana<br /> <br /> <br /> <br /> Une chose de beauté est une joie pour toujours :<br /> <br /> on ne cesse de l’aimer, jamais elle ne tombera dans le néant (…)<br /> <br /> <br /> <br /> Et ce n’est pas simplement sentir les essences pour un bref moment;<br /> <br /> non, comme les arbres qui murmurent autour du temple deviendront<br /> <br /> vite aussi chers que le temple lui-même, ainsi la lune, la passion pour <br /> <br /> la poésie, infinies merveilles qui nous hantent et deviennent l’aimable<br /> <br /> lumière là, dans nos âmes, ô si vite reliées à nous qu’en plein soleil <br /> <br /> même elles brillent <br /> <br /> et sous un soleil couvert et sombre :<br /> <br /> elles sont, selon nos yeux, près de nous ou nous mourons !<br /> <br /> <br /> <br /> John Keats (1794- 1821) ; traduction par Alain Suied
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J
Pourquoi aimons-nous toujours ces œuvres ? <br /> <br /> <br /> <br /> peut-être parce que :<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,<br /> <br /> Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,<br /> <br /> Est fait pour inspirer au poète un amour<br /> <br /> Éternel et muet ainsi que la matière.<br /> <br /> <br /> <br /> Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ;<br /> <br /> J'unis un coeur de neige à la blancheur des cygnes ;<br /> <br /> Je hais le mouvement qui déplace les lignes,<br /> <br /> Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.<br /> <br /> <br /> <br /> Les poètes, devant mes grandes attitudes,<br /> <br /> Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,<br /> <br /> Consumeront leurs jours en d'austères études ;<br /> <br /> <br /> <br /> Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants,<br /> <br /> De purs miroirs qui font toutes choses plus belles :<br /> <br /> Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !<br /> <br /> <br /> <br /> La Beauté / C. Baudelaire (in : l les fleurs du mal / 1857)
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D
Un poème de Baudelaire qui me transpire :<br /> <br /> <br /> <br /> Les bijoux<br /> <br /> <br /> <br /> La très-chère était nue, et, connaissant mon coeur,<br /> <br /> Elle n'avait gardé que ses bijoux sonores,<br /> <br /> Dont le riche attirail lui donnait l'air vainqueur<br /> <br /> Qu'ont dans leurs jours heureux les esclaves des Maures.<br /> <br /> <br /> <br /> Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur,<br /> <br /> Ce monde rayonnant de métal et de pierre<br /> <br /> Me ravit en extase, et j'aime à la fureur<br /> <br /> Les choses où le son se mêle à la lumière.<br /> <br /> <br /> <br /> Elle était donc couchée et se laissait aimer,<br /> <br /> Et du haut du divan elle souriait d'aise<br /> <br /> A mon amour profond et doux comme la mer,<br /> <br /> Qui vers elle montait comme vers sa falaise.<br /> <br /> <br /> <br /> Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,<br /> <br /> D'un air vague et rêveur elle essayait des poses,<br /> <br /> Et la candeur unie à la lubricité<br /> <br /> Donnait un charme neuf à ses métamorphoses ;<br /> <br /> <br /> <br /> Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,<br /> <br /> Polis comme de l'huile, onduleux comme un cygne,<br /> <br /> Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ;<br /> <br /> Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,<br /> <br /> <br /> <br /> S'avançaient, plus câlins que les Anges du mal,<br /> <br /> Pour troubler le repos où mon âme était mise,<br /> <br /> Et pour la déranger du rocher de cristal<br /> <br /> Où, calme et solitaire, elle s'était assise.<br /> <br /> <br /> <br /> Je croyais voir unis par un nouveau dessin<br /> <br /> Les hanches de l'Antiope au buste d'un imberbe,<br /> <br /> Tant sa taille faisait ressortir son bassin.<br /> <br /> Sur ce teint fauve et brun, le fard était superbe !<br /> <br /> <br /> <br /> Et la lampe s'étant résignée à mourir,<br /> <br /> Comme le foyer seul illuminait la chambre,<br /> <br /> Chaque fois qu'il poussait un flamboyant soupir,<br /> <br /> Il inondait de sang cette peau couleur d'ambre !<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Charles Baudelaire
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P
Oui, c'est un pays de renaissance ! <br /> <br /> <br /> <br /> Purana
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P
Ah... Isa, quel beau poème et quel honneur pour moi, citoyenne hollandaise, de voir cette photo ornée de mots qui vont droit au cœur.<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis vraiment touchée, vraiment… car ce petit pays est devenu le mien. <br /> <br /> <br /> <br /> Malgré les fameux "coffee shops" et la liberté de presque tout dire et de presque tout faire, ce qui gêne probablement certaines personnes, il est beau, il est doux et il est tolérant. <br /> <br /> Merci Isa, merci Aglaé, merci Tam, merci Dan.<br /> <br /> <br /> <br /> Purana, qui adore son deuxième pays de naissance, la Hollande.
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