"TRUC" de Lô extrait de "Synchro... Position"
De même
Un son couleur de mots persiste dans les synapses et s’efface en laissant place à un nuage sans limite où des îlots bleu-nuit s’invitent et côtoient des orange-feu d’éclairs de ciel et de pluies chaudes au parfum blanc-lilas de mai…
Et c’est son parfum qui s’emmêle, s’entête à m’emmêler, si habilement m’emplit qu’il m’envoie la maison des mots, de nouveau…
… Au parfum blanc-lilas de mai, duvets et plumes d’oies d’hiver quand la mer se fond sur la terre et qu’à l’envers de la raison l’horizon s’enfle d’Immense, à en devenir un rond, un infini rond lent qui danse en mirant le regard des sens…
… de nouveau des mots qui s’agitent, frénétiques à vouloir comprendre, hystériques, assoiffés d’apprendre d’eux-mêmes en se multipliant, d’eux-mêmes en se subdivisant, d’eux-mêmes… d’eux-mêmes en se réinventant, d’eux-mêmes…
... Le regard des sens aiguisé à lame de fonds sumérienne, enveloppée de typhon-neige, drapée de cristaux réchauffés à la forge d’un équateur à midi sur la vague à bonds, celle qui bondit, qui pondit, telle la femelle Pie, de petits printemps réunis pour les Noces d’Eau, d’Elle et Lui
… De même
Lô