Oubliettes...
Alors tu oublieras la lune et les étoiles à l’évoque des spirites
Tu oublieras de fermer la porte au ventre de la dévaste
Tu oublieras d’éteindre ta clope soupirée dans tes cheveux
Car l’oubliure est un blessé qui traverse la rue les yeux cousus par le vent
Tu passeras devant la bijouterie d’un embaumeur tirant le benjoin et l’ylang-ylang
Il t’offrira un verre d’eau de vie que ta langue a déjà oublié
L’homme sera troublé par les souvenirs renversés sur le vernis de tes chaussures
Et toutes ces ombres échappées de ton col
Alors…alors… tu oublieras… tu oublieras le Temps
Les séismes parfaits d’une Dame à la fronde perdue dans la pierre
Celle qui te demandera l’heure du prochain métro pour Kyoto
Vers le Silence éternel des bambous vertigineux
Alors ! la lune et les étoiles se jetteront sur toi !
A la terrasse de l’ébloui
Où tu ne pouvais pas me manquer…
Dan