LÔ & Dan and Hopper...
Tout ce cinéma dans ma tête, ce vacarme, cette lumière pour en arriver à ces jours où tel un nautile effrayant, plus rien n’a de sens à mes yeux,
Tout ce cinéma dans ma tête, ses succès d’années par poignées où je jetais mon corps à ceux, qui, divin, le disaient, soyeux,
Tout ce cinéma dans ma tête, ces espérances à dégoûter d’avoir encore à espérer,
Tout ce cinéma dans ma tête, alors que la scène au milieu me jette dans ces mille feux les images du dérisoire accent d’une beauté parfaite,
Tout ce cinéma dans ma tête,
Tout ce cinéma dans ma tête,
Tout ce cinéma dans ma tête…
Lô
***
En gros plan
Tant de rayons de clac ! entracte ton absence.
Des strapontins abstraits ligotés en un tour
De main sur le déclin se luxent des cadences,
Corps sans décor au vol soulevé par l’amour
Sur l’écran dégluti, ton cul ça va de soi
Ouvre le cinéma, lèvre le tapis bleu,
Dénonce la féroce envie de bruits, de voix,
De soupirs d’extases fumasses et dégueu…
Dan