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VITDITS ET AGLAMIETTES
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Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

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vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

29 août 2013

Devinette...de qui cet extrait?...on gagne un petit rien tout neuf enveloppé dans une dent de poule!

 

vignes

Vignes à Montmartre

 

C'est trop bête, je fais plus attention... je regarde les fleurs, les tombes autour... C'est l'épanouissement partout, les marguerites, les roses, jaunes, rouges... vraiment c'est la profusion... clématites, jacinthes... des beautés de couleurs fraîches comme ça n'existe qu'au coeur d'été, en plein moment où tout palpite, où la joie des plantes exhubère, tourne folle, entête, que les papillons, les piafs virent voguent à portée, ivres, posent, butinent, titubent en l'air d'odeur... Ah ! puis les lilas, y en avait encore de juin, des géraniums incarnat à pas croire ses yeux de violence... En pente tout ceci de l'inclinaison des allées... vous voyez ce que je veux dire... le couchant de la Butte... entre Caulaincourt et Joffrin... l'enclos des Troënes... cimetière privé presque... enfin mettons deux trois cent tombes... et tout à l'extrême, au Lapin, en bordure de rue, des peupliers des acacias, pas un arbre triste... juste un petit sapin dans un coin... mais tout en haut le vent passait, la moindre brise... C'était un bruissement, toute la voilure de Montmartre, tout un froufrou vert sur le bleu...

 

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Commentaires
J
Ah Dan… si tu savais !<br /> <br /> <br /> <br /> En fait en matière de « jardin » ma vie est un oxymoron de première…<br /> <br /> <br /> <br /> Je n’ai écrit cette « lettre ouverte aux jardiniers » que pour mieux lutter contre ma propre schizophrénie chlorophyllienne !<br /> <br /> <br /> <br /> Ma vie est en effet, par Nature, en parfaite communion avec la broussaille où j’aime me perdre mais j’ai pris un jour en pleine poire cette idée d’Aragon que « tout le bizarre de l’homme, tout ce qu’il a d’égaré et de vagabond, tenait dans les deux syllabes : jar-din » et qu’il ne fit jamais création plus déroutante.<br /> <br /> <br /> <br /> Je l’avoue donc… ma vie est bel et bien aux broussailles mais j’ai, autour de chez nous, un petit jardin que tout un chacun estime généralement particulièrement bien soigné ! et c’est vrai qu’en ce p’tit pré-carré je paume un temps inouï à écouter bleuir les hortensias, à couper une herbe qui chaque fois repousse pour mon plus grand plaisir, à voyager du sécateur entre fusains de Chine et lauriers du Mexique, à effeuiller des marguerites un peu, beaucoup, passionnément… à la folie ! et en vérité je ne trouve ça con que lorsque je me pose la question !<br /> <br /> <br /> <br /> Bizarre ? qu’il a dit… bizarre, bizarre… oui...comme c’est étrange !
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J
Pourquoi faire un jardin ?<br /> <br /> <br /> <br /> Ma vie est en broussaille<br /> <br /> Dans les ronces des landes.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Les roses ça m’emmerde,<br /> <br /> Comme un gazon qu’on tond,<br /> <br /> Ou les arbres qu’on taille,<br /> <br /> Comme un volubilis à pendre à la muraille,<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Je ne veux rien gâcher du temps qu’il faut qu’on perde<br /> <br /> A coups d’échenilloir pour niquer des saperdes,<br /> <br /> A brûler les orties ou tailler des bordures,<br /> <br /> A se fleurir plus haut que fleurit le voisin,<br /> <br /> A se prendre pour Dieu en matant la nature<br /> <br /> Pour en faire un tableau ou bien des confitures,<br /> <br /> Dans ses serres castrer l’esprit pur du jasmin,<br /> <br /> Encager l’eau des pluies dans de mornes bassins !<br /> <br /> <br /> <br /> Pourquoi faire un bassin ? <br /> <br /> Ma vie s’abreuve aux sources<br /> <br /> Et des sources aux rus et des rus aux rivières,<br /> <br /> Des rivières aux fleuves, aux deltas, à la mer,<br /> <br /> De la mer aux points d’or qui jouent à la grande ourse<br /> <br /> Dans des ciels où j’irai un jour finir ma course<br /> <br /> En m’endormant sur un lit de chiendent bien vert.
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J
oui... c'est de Louis ! du grand, grand, grand art... ce jardinier-là !<br /> <br /> <br /> <br /> ..." Jardins, par votre courbe, par votre abandon, par la chute de votre gorge, par la mollesse de vos boucles, vous êtes les femmes de l'esprit, souvent stupides et mauvaises, mais tout ivresse, tout illusion. Dans vos limites de fusains, entre vos cordeaux de buis, l'homme se défait et retourne à un langage de caresses, à une puérilité d'arrosoir. [...]<br /> <br /> Jardins vous ressemblez à des manchons de loutre, à des mouchoirs de dentelle, à des chocolats aux liqueurs. Parfois vous accrochez vos lèvres aux balcons; les toits vous les couvrez comme des bêtes et vous miaulez au fond des cours intérieures. J'ai dormi dans vos pirogues : mon bras s'était déroulé, de petites fourmis fuyaient sur la terre. Les fleurs se massaient sur le ciel. Le banc vert regrettait le Nil où sur un sol brûlant s'enfuyaient devant lui de grandes écharpes blanches. J'ai joué sur vos pelouses et mon pied dans vos allées a poussé mon coeur entre le ciel et l'enfer. Devant vos plates-bandes j'ai agité mon mouchoir comme un émigrant à bord. Et déjà le bateau s'éloigne. Aux agrès du jardin les désirs les plus simples, les douceurs du soir sèchent avec ma chemise. Le soleil par testament nous laisse un pot de géranium."
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A
"Tout le bizarre...etc..." c'est d'Aragon?<br /> <br /> Je ne connais pas mais Wiki Pédia est imbattable pour renseigner Aglaïgnare!<br /> <br /> Merci Jean
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J
En touchant la Butte Rouge, le jardin macabre de Destouches a c’est vrai un charme fou… mais pour une balade de ce style, personnellement rien ne me vaut « Le Sentiment de la Nature aux Buttes –Chaumont » : sans doute parce que comme le dit son auteur en préambule : <br /> <br /> « Tout le bizarre de l’homme, et ce qu’il y a en lui de vagabond, et d’égaré, sans doute pourrait-il tenir dans ces deux syllabes : jardin. Jamais qu’il se pare de diamants ou souffle dans le cuivre, une proposition plus étrange, une plus déroutante idée ne lui était venue que lorsqu’il inventa les jardins »<br /> <br /> <br /> <br /> bon... autre devinette : de quel Paysan de Paris nous vient ce « Sentiment » ?
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