Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
VITDITS ET AGLAMIETTES
VITDITS ET AGLAMIETTES
Publicité
Archives
Derniers commentaires
VITDITS ET AGLAMIETTES
Newsletter
0 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 355 258
Vous y êtes !

Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

25 février 2016

Un petit Klee...

Paul Klee

Klee... en pensant 'poésie'...

Publicité
Publicité
Commentaires
A
Ben pitin !<br /> <br /> Bon moi ça va être bcp plus short et conventionnel : j'ai eu envie d’écrire en voyant ce Klee que ce môssieur est à la peinture ce que le Haiku est à la poésie... J'ai le droit hein ?<br /> <br /> bé voilà j'en ai la joue tte "rouge, incandescente et fière"...<br /> <br /> :o)
Répondre
D
La Vague lucide<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> La porte éteint le vent, <br /> <br /> Désormais la chevelure signifie la serrure. <br /> <br /> Plus de maisons à contourner, <br /> <br /> Rien que des voix sur nos ceintures en longues cheminées.<br /> <br /> Il nous faudra dévisser le chapeau <br /> <br /> Pour saluer les femmes gênées <br /> <br /> Sous les singes raccourcis.<br /> <br /> <br /> <br /> Déséquilibre soi-disant, <br /> <br /> Obstacle ailleurs, controversé, <br /> <br /> Mais si bien, trop bien versé au four de nos asiles. <br /> <br /> Nous étions souvent rognés par de profonds gâteux, <br /> <br /> Postures géantes.<br /> <br /> <br /> <br /> La moisissure sentait le berceau <br /> <br /> Où l'on oublie sciemment les siamoises bouffantes.<br /> <br /> Les reins en rang par deux nous éclataient sous les couverts <br /> <br /> Une cuillère pour Papa qui avait oublié de fleurir sa montre en or, <br /> <br /> Un couteau pour Maman qui trichait sur la trotteuse.<br /> <br /> <br /> <br /> Déséquilibre, libre comme le cuivre,<br /> <br /> L'acoustique du moustique aux ailes à bout de nerf, <br /> <br /> Nous vidions nos costumes de nos peaux <br /> <br /> Là où l'autre oblige le geste.<br /> <br /> <br /> <br /> Nos muscles en portes battantes au bar des souliers noirs, <br /> <br /> On se laissait maudire par les gens convenables. <br /> <br /> La bière jetait son cri à la terrasse brusque, <br /> <br /> De grosses têtes se cognaient en paroles esthétiques, <br /> <br /> Si laides dans la trémousse des verres qui s'entrechoquent.<br /> <br /> <br /> <br /> Hoquet pulpeux, franc déséquilibre... <br /> <br /> Fringales en collisions sur de fumeuses amours. <br /> <br /> Mes bras postillonnaient contre les cinq murs, <br /> <br /> Détendus, oisifs, défendus au plafond.<br /> <br /> <br /> <br /> Que de silhouettes accouplées, de sueurs verticales ! <br /> <br /> Regarde-les grandir à la flamme du briquet <br /> <br /> Et comme ce rouge incandescent et fier, <br /> <br /> A leurs bouches alcoolisées raisonnent dans la vie !<br /> <br /> <br /> <br /> Que j'aime ce liquide qui tapage les tempes, <br /> <br /> En échange de quelques pièces roulées sur le comptoir. <br /> <br /> Le Temps va prendre l'air comme un foutu barbare <br /> <br /> Et la Mort s'ennuie près du buveur abstrait.<br /> <br /> <br /> <br /> Cendre sur le carrelage, carnage sans verrou <br /> <br /> Car la Merde est un topaze qui remonte les tendresses.<br /> <br /> <br /> <br /> Danouchhhhhhh
Répondre
Publicité