Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
VITDITS ET AGLAMIETTES
VITDITS ET AGLAMIETTES
Publicité
Archives
Derniers commentaires
VITDITS ET AGLAMIETTES
Newsletter
0 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 355 363
Vous y êtes !

Vous venez d'atterrir sur le blog d'AGLAMIETTES où sévissent Aglaé, Thomas et Dan.

Chez nous, vous trouverez des textes courts, des aphorismes pas toujours très sérieux, des réparties dites VD, ou « Vitdit » pas vraiment classiques, mais, autant que possible humoristiques.

Laissez-nous un commentaire si vous avez le temps et l'envie.

Les commentaires sont accessibles sous chaque post de nos auteurs.

Une réponse vous sera adressée (sauf caprices de l'informatique toujours possible) !

vitdits-ecran

Participez sous la rubrique : « Le Plumard » réservée à nos amis et invités.

A bientôt !

18 juillet 2011

Un conseil de Soeur Aglaé...

"Tous les champignons sont comestibles. Certains...une fois seulement!"

satan

 

Publicité
Publicité
Commentaires
L
... Ce mushrooms text ! <br /> Des trompettes, j'ai envie de trompettes !
Répondre
I
... tous les champignons ne sont pas comestibles. Essaie donc voir de manger un amadouvier, il est du genre à s'enflammer, mais pas à se laisser boulotter.<br /> <br /> Tu te souviens de ce petit Urban funghi song ?<br /> <br /> Un cortinaire à pied guirlandé, clopin-clopant bas sous le fardeau d’un bolet de fiel, sur sa nocturne route rencontra, hop-là, une bulgarie salissante et une collybie beurrée qui ne marchaient pas droit. Lui que son helvelle crépue venait de plaquer s’approcha. Mais elles étaient maquées à un laccaire laqué et un hygrophore à dents d’or qui les suivaient de près, tenant l’escarcelle et guettant au tournant le pézize du populage. Aussi bifurqua-t-il prudemment sur les pas d’un entolome livide, derrière lequel il franchit le seuil de la Galère marginée, modeste enseigne qui seyait mieux à la modestie de ses moyens.<br /> <br /> Derrière le comptoir, un lépiste sordide trafiquait des lactaires à lait brûlant, des agarics anisés et des lacrymaires flammées, qu’une limacelle gluante cabotait vers les tables. Evitant un rond de clavaires à crêtes, qui comparaient leurs piercings à grands cris, il s’installa sur la banquette du fond entre un couple d’amadouviers anciens et un ripartite poilu, plus silencieux que des aleurodisques amorphes. Un crépidote mou jouait mollement d’un piano sur lequel moisissait une mérule tremblotante.<br /> <br /> Il commanda pour commencer une russule amère, puis passa rapidement, et nonobstant ses bonnes résolutions, aux marasmes brûlants. Après quelques verres dansa devant sa table l’image floue d’une pholiote flamboyante, qui parfois fondue s’enchaînait, sans qu’il comprît comment, en la silhouette d‘une étrange flammule pénétrante, qui l’aime et le comprend, il le sent. Encore un agaric anisé, bien tassé, et il lui tend les bras, un dernier marasme, bien brûlant, et il sort au sien, qu’il porte fier.<br /> <br /> Dans l’air froid du dehors, s’efforçant péniblement à la verticalité, il se hissa sur la pointe de son pied guirlandé pour lui rouler un baiser torride … et reconnut soudain à sa haute stature un hébélome belle-Hélène, qui souriant penchait vers lui ses lèvres gourmandes. Il balbutia un borborygme de tubifère ferrugineux et s’enfuit comme une dédalée du chêne poursuivie par un satyre puant.<br /> <br /> Moralité : un marasme, ça va, mais méfie-toi des pholiotes changeantes.<br /> <br /> Bise
Répondre
Publicité