Isabelle Herbert...Encore un ti'bout?
COMBES
Le long des courbes lentes
où les combes ondulent
dans le dru gras de l’herbe
et sur l’échine crémeuse des bêtes,
on croit que le vent tiède tait
ou déguise en ses voiles déployés
le chant secret dont il ne dit que l’air,
mais tout en lui se lit
comme encre nue sur le papier.
Comme aussi en forêt, encore à la feuille, le brusque départ d’un chevreuil, tout près, vous plie soudain les genoux d’une brisée de douceur.
Isabelle Herbert